Haute-Savoie : des Roms squattent sa maison, il tente de les expulser lui-même et finit en garde à vue

Par Léonard Plantain
23 avril 2022 05:33 Mis à jour: 23 avril 2022 05:33

Vendredi 15 avril, un propriétaire à Seynod en Haute-Savoie a tenté de faire sortir de force une famille de Roms qui occupait la maison de ses parents décédés. En cinq ans, c’est la troisième fois qu’il subit cette situation.

Cela fait déjà 3 fois en l’espace de 5 ans que la maison de ses parents décédés, située avenue d’Aix-les-Bains à Seynod, est occupée illégalement par des gens du voyage. « On n’a pas voulu vendre cette maison tout de suite, car le deuil n’était pas fait. Les deux fois précédentes, ça s’était bien passé. Les gendarmes sont venus et les squatteurs sont partis sans problème. Là, c’est plus compliqué », a expliqué le propriétaire, qui souhaite rester anonyme.

En effet, mercredi 13 avril, alors que les gendarmes intervenaient : « Ils ont commencé à vider les affaires. Après, il y a eu un appel, et un gendarme a dit : on n’expulse pas, il y a des enfants ». Plus précisément, 3 adultes et 7 enfants ont élu domicile dans cette maison.

Pour le propriétaire, impuissant, il ne restait qu’une seule solution : intervenir lui-même. « Je suis censé engager une procédure pour les faire expulser. Mais vous connaissez la lenteur de la justice, ça va prendre des mois et la maison est déjà dans un sale état », a-t-il déploré au journal L’Essor Savoyard.

Excédé, il s’est alors rendu sur place deux jours après, accompagné d’un ami et muni d’une brouette remplie de parpaings et de ciment. Sans attendre, ils ont condamné l’entrée de la maison en montant un mur. Leur but : obliger les occupants à quitter sa maison.

Problème, peu importe à quel points ils avançaient dans la construction du mur, aucun d’eux n’a bougé, a rapporté ActuPenit.

« Je pensais que ça les ferait sortir, mais visiblement ça ne les dérangeait pas », a indiqué le propriétaire, qui a alors eu recours à un dernier artifice : utiliser une bombe lacrymogène pour les déloger. « Vous croyez que ça me fait plaisir d’en arriver là ? » a-t-il déclaré.

Au final, les gendarmes sont de nouveau intervenus, mais cette fois pour placer le propriétaire en garde à vue.

Depuis, une enquête est en cours.

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