Hérault : un homme de 62 ans attend 19h sur un brancard à l’hôpital de Sète

Par Léonard Plantain
6 janvier 2023 08:18 Mis à jour: 6 janvier 2023 08:18

Il y a quelques jours, André Pioch, un Sétois âgé de 62 ans, a attendu 19 heures dans le couloir de l’hôpital sur un brancard avant d’avoir un lit. Victime d’insuffisance respiratoire après avoir attrapé la grippe, il a décidé de porter plainte.

Dimanche 1er janvier, aux alentours de 21 heures, André Pioch, retraité de 62 ans, est arrivé à l’hôpital de Sète pour insuffisance respiratoire à cause de la grippe. En effet, après avoir été conduit par le Samu à l’hôpital, André a été pris en charge par des soignants qui l’ont allongé sur un brancard et l’ont conduit dans un box des urgences. Cependant, il ne s’attendait pas à vivre un véritable calvaire : une attente de 19 heures sous oxygène avant de finalement obtenir un lit.

Au micro de France Bleu, il témoigne de sa mésaventure : « Je suis sur un brancard, dans un box aux urgences. Point barre. J’ai uriné, je suis resté deux heures sur mon brancard dans de l’urine ! C’est dément. C’est scandaleux de laisser des patients fragiles dans cette situation. On se sent impuissant ».

Selon Patrick Jean, un syndicaliste interrogé par nos confrères, André ne serait pas le seul à avoir connu cette situation. En cause : un hôpital saturé pendant les fêtes. Une situation compliquée où certains patients « ont passé jusqu’à 48 heures sur un brancard », a précisé Patrick Jean.

Claudie Greslon, la directrice du centre hospitalier, a également reconnu une saturation pendant la période des fêtes. Elle a cependant déclaré n’avoir pas eu vent de l’histoire d’André.

De son côté, André ne compte pas en rester là et a déclaré qu’il portait plainte.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.