« Il faut cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration », déclare Valérie Pécresse

Par Epoch Times avec AFP
25 avril 2021 16:18 Mis à jour: 26 avril 2021 13:42

La présidente (Libres!) de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé qu’il fallait « cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration », tout comme le numéro 2 des Républicains Guillaume Peltier, après le meurtre d’une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet vendredi.

Dans la lutte contre le terrorisme, « il n’y a pas de réponse à tous les risques », mais il y a des « failles » en France, a-t-elle souligné dans « Le Grand rendez-vous Europe1/Cnews/LesEchos », dimanche 25 avril. « Il faut d’abord cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration, il y a un lien, notamment avec l’immigration la plus récente », a déclaré Valérie Pécresse.

Elle a cité le cas du meurtrier présumé de vendredi, abattu par la police : un ressortissant tunisien de 36 ans, arrivé clandestinement en France en 2009 et régularisé 10 ans plus tard. « Sous François Hollande, le fait d’être en situation irrégulière sur notre territoire a cessé d’être un délit, il faut que ça le redevienne », que l’on puisse « prononcer sur cette base des ordonnances d’expulsion immédiate »,  a-t-elle ajouté. Plus globalement, « il faut reprendre le contrôle des flux migratoires », afin « de choisir ceux qu’on accueille chez soi, sinon on a des gens qui arrivent sans aimer la France », a-t-elle lancé.

 

« Stopper toute immigration »

Même ton du vice-président délégué LR Guillaume Peltier sur France 3 qui a estimé que l’attaque de Rambouillet était « le résultat de la lâcheté et de la soumission de nos gouvernants sur le terrorisme et la sécurité ». Pour lui, « il y a un lien entre immigration et terrorisme. Il faut dès maintenant, dès aujourd’hui, de façon radicale, stopper toute immigration ».

Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a estimé pour sa part sur Radio J que l’attaque de vendredi « est une des conséquences majeures de la submersion migratoire que nous subissons » et d’une « politique de faiblesse vis-à-vis de l’islamisme ».

Selon Valérie Pécresse, « la directive européenne sur les retours doit être complètement revue, parce qu’aujourd’hui on ne peut qu’inviter une personne (à quitter le territoire), il a un mois pour se mettre en conformité »« La France a une voix à faire entendre, nous devons organiser un asile à la frontière : tous les migrants demandant l’asile, on doit pouvoir examiner leur demande d’asile et les renvoyer » s’ils ne correspondent pas aux critères, a poursuivi Mme Pécresse.

« Cesser l’aide au développement »

Et quand les pays d’origine refusent d’accepter les retours en ne reconnaissant par leurs ressortissants, « il faut cesser l’aide au développement, les visas aux officiels de ce pays », une « arme de dissuasion », selon elle.

Le Conseil des ministres a décidé mercredi la création d’un poste de préfet délégué à l’immigration auprès du préfet de police de Paris, dont la mission consistera à coordonner la gestion des flux migratoires, particulièrement importants, en Ile-de-France. La région concentre, selon la préfecture de police de Paris, « 50% des demandes d’asile nationales, 40% de l’activité nationale de primo-délivrance de titres de séjour, 30% de l’activité nationale de lutte contre l’immigration irrégulière ».

 

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