J-1 pour les « Gilets jaunes »: 1 500 actions attendues samedi

16 novembre 2018 20:51 Mis à jour: 16 novembre 2018 20:51

Bloquer un pays « n’est pas acceptable » : à la veille d’une journée de mobilisation des « gilets jaunes », dont l’ampleur reste inconnue, Édouard Philippe s’est voulu ferme vendredi, tout en continuant de faire œuvre de pédagogie.

Face à un mouvement nouveau, protéiforme, émanant de collectifs de citoyens en colère contre les hausses de taxes sur les carburants, l’exécutif est sur ses gardes. Il avait déjà prévenu cette semaine, par la voix du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qu’il n’accepterait « aucun blocage total » samedi.

Quelque 1 500 actions sont attendues samedi dans l’ensemble du pays et seulement « un peu plus d’une centaine » auraient été déclarées, estimait jeudi une source policière.

https://twitter.com/GiletsJaunes_FR/status/1063374974004666368

Et malgré la baisse des prix à la pompe ces derniers jours, les « gilets jaunes » comptent toujours perturber ou bloquer samedi les accès aux villes, aux aéroports ou aux dépôts de carburant, ainsi que les grands axes routiers. Une opération escargot doit également se déployer sur le périphérique parisien, avant de rejoindre l’Élysée.

Vendredi matin, plusieurs dépôts de carburants étaient bloqués en Belgique, mais aucune perturbation n’était encore constatée sur les routes.

Face à l’incertitude, la société d’autoroutes Sanef a « invité ses clients à différer ou à éviter leurs déplacements » et va « renforcer » ses équipes, tandis qu’à Limoges, les transports en commun de la métropole « ne seront pas assurés » pour éviter les « risques importants de blocage de la circulation ».

Le distributeur Carrefour va aussi suivre de près « l’impact du mouvement sur l’accès » à ses magasins et promet « un dispositif d’information par sms et mail » de ses clients « en temps réel ».

Déstabilisés par la spontanéité du mouvement, les responsables politiques ont pour un grand nombre, marqué leur soutien au mouvement.

D. S avec AFP

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