L’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a dévoilé le 14 novembre ses mascottes prénommée Phryges. Les peluches seront fabriqués en quasi-totalité en Chine et 8% seront produites en France.
Ces peluches de couleur rouge ont été présentées officiellement lundi et arriveront cette semaine dans la boutique officielle des produits dérivés qui ouvre ses portes le même jour dans le quartier des Halles à Paris.
La « phryge » des Jeux olympiques est chaussée de baskets. La mascotte se décline aussi en version paralympique, avec l’une des deux jambes constituée d’une lame, prothèse caractéristique de certains athlètes paralympiques.
Les peluches sont fabriquées en Chine pour la quasi-totalité, « comme la très grande majorité des peluches vendues en France », soulignent les organisateurs des JO de Paris.
#Phryges, la mascotte des #JO2024 en #France, sera produite pour la quasi-totalité en… #Chine !
Une preuve de plus que l’#UE ne fait contrepoids à rien du tout, pire, elle participe à nos délocalisations via l’article 63 du TFUE qui prohide l’nterdiction de tout mvt de capitaux— ?? Patrice Cali – UPR (@PatriceCali) November 15, 2022
8% des peluches fabriquées en France
Le rembourrage, l’assemblage, et la couture seront réalisés en Bretagne mais les matières premières et les préparations des pièces détachées en Chine. Au final, 8% des peluches devraient être fabriquées en France, a précisé le comité d’organisation (Cojo) au cours de la conférence de presse lundi.
Le marché a été confié aux entreprises françaises Gispy et Doudou et Compagnie qui se le partagent respectivement à 60% et 40%. Doudou et Compagnie prévoit de produire 15% de son quota dans son usine à La Guerche-de-Bretagne en Ille-et-Vilaine qui s’agrandira pour l’occasion.
Un « idéal »
Outre la boutique en ligne officielle et celle des Halles, les mascottes seront vendues chez Carrefour qui est l’un des sponsors des JO, mais aussi dans les magasins de jouets spécialisés.
Point d’animal cette fois, comme le panda qui a fait un tabac aux derniers JO d’hiver de Pékin. « On a eu envie de se démarquer et de ne pas choisir un animal mais un idéal », a souligné Tony Estanguet, président du comité olympiques PARIS 2024.
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