Jordanie: un musée militaire sous-marin en mer Rouge
Des chars coulés, un transport de troupes et un hélicoptère immergé: la Jordanie a ouvert mercredi son premier musée militaire sou-marin au large de sa côte en mer Rouge.

-Le 24 juillet 2019 un hélicoptère Cobra AH-1 désarmé des forces armées jordaniennes est submergé dans les eaux de la mer Rouge au large de la ville portuaire d'Aqaba, dans le sud de la Jordanie. En vue d'une nouvelle mission militaire sous-marine qui est un musée. Photo de Khalil MAZRAAWI / AFP / Getty Images.
Des chars coulés, un transport de troupes et un hélicoptère submergé: la Jordanie a ouvert mercredi son premier musée militaire sous-marin au large de sa côte en mer Rouge.
Le royaume espère que les 19 pièces de matériel militaire désarmées, coulées à une profondeur allant jusqu’à 28 mètres, attirera les touristes vers les sites de plongée déjà populaires à Aqaba. Le Site de plongée du musée militaire sous-marin comprend plusieurs chars, une ambulance, une grue militaire, un transport de troupes, une batterie anti-aérienne, des fusils et un hélicoptère de combat, a indiqué l’Autorité de la zone économique spécial d’Aqaba (ASEZA).
Les pièces coulées ont été « positionnées le long des récifs coralliens imitant une formation tactique de combat », selon le communiqué d’ASEZA. Le site veut offrir « un nouveau type » d’expérience de musée, combinant « sports, environnement et expositions », pour personnes faisant de la plongée ou du tuba et visiteurs à bord de bateaux à fond de verre, ajoute-t-il.
Le lancement a été marqué par une cérémonie animée par la bande musicale des Forces armées jordaniennes et un groupe de folklore local, selon des photographes de l’AFP sur place. La mer Rouge, côte sud du royaume, est populaire parmi les plongeurs attirés par ses récifs coralliens, qui sont dans un état relativement bon en dépit de l’appauvrissement global des récifs causé par le réchauffement climatique.
L’ASEZA a dit avoir enlevé « le matériel dangereux » des pièces immergées pour protéger l’écosystème marin. Elle a ajouté que le musée permettrait la création de récifs artificiels et la réhabilitation des récifs naturels de la zone en « attirant les visiteurs vers un site alternatif » loin des autres.
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