DéVELOPPEMENT PERSONNEL

La peur est la maladie

octobre 11, 2023 15:22, Last Updated: novembre 15, 2023 5:45
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Avons-nous tout faux ? Lorsque nous parvenons à aller au-delà de la peur et que nous faisons preuve de curiosité, nous découvrons que la maladie est le fruit de la sagesse du corps, qui se manifeste d’une manière très élaborée et incroyablement personnelle.

Les étiquettes. La dépression. La coqueluche. Cancer du sein. La maladie d’Hashimoto. Elles sont plus que des mots mais des malédictions des temps modernes. Ils ont ce pouvoir parce qu’il s’agit de croyances culturelles donnant un sens aux perceptions des signes et symptômes observés. Nous créons ce sens en tant que collectivité, puis nous le transmettons à notre entourage. Nous décidons, ensemble, ce qui nous fera peur. La liste est maintenue et tenue à jour par les médias, et en permanence nous apprenons et réapprenons quand – et autour de quoi – on doit déclencher cette réaction de peur.

L’effet nocebo

Vous avez peut-être entendu parler de l’effet placebo, c’est-à-dire du fait de se sentir mieux grâce à la prise d’une pilule de sucre. L’effet nocebo est l’inverse et se traduit approximativement par le fait d’être « blessé par nos propres attentes » – mais il n’y a généralement pas de pilule de sucre en jeu – juste le pouvoir de la croyance. Ce phénomène est appelé « attente » dans la littérature médicale. Par exemple, lorsque l’on dit à des sujets qu’ils pourraient être le groupe recevant au hasard une pilule de sucre, lors d’essai de médicaments populaires comme le Prozac, cette croyance peut entraîner une perte totale des bénéfices rapportés, même s’ils ne prennent pas la pilule de sucre ! (1)

Il est intéressant de noter que les réponses des hommes semblent dépendre plus fortement des informations données sur le placebo (c’est-à-dire des réponses fondées sur l’intellect), tandis que les femmes sont plus sensibles aux réponses conditionnées (basées sur les ressenties) dans le contexte du nocebo (2). En d’autres termes, les sujets féminins de l’étude qui ont simplement été témoins d’une autre femme rapportant les effets secondaires d’un médicament étaient deux fois plus susceptibles de ressentir ces effets secondaires avec une pilule de sucre/un médicament fictif (3). Cela est appelé la « modélisation sociale ».

Si nos croyances culturellement conditionnées concernant ce qui blesse ou rend vulnérable peuvent influencer notre physiologie, alors comment comprendre cette réaction corporelle ? Le corps se laisse-t-il facilement piéger ou réagit-il intelligemment à ce que nous percevons comme un conflit, une détresse ou un danger ? Peut-être.

Il est possible qu’une expérience de peur soit en fait l’origine des symptômes finalement diagnostiqués comme une maladie

Ignorer la Cause Première – la Blessure

Si nous percevons une détresse génératrice de peur dans la vie, elle provient probablement de nos blessures préexistantes. Francis Weller a listé ces blessures de la manière suivante: l’isolement,  la perte,  la honte,  la séparation d’avec la nature et même  l’héritage du bagage familial. Lorsque nous portons ce chagrin, il colore nos expériences et informe nos systèmes d’alarme personnels. Et peut-être que cette peine indique à notre corps quand et comment réagir par des symptômes. Une fois que cette réponse est en cours, nous sommes invités à réagir à nouveau aux symptômes eux-mêmes. Allons-nous paniquer et courir aux urgences ? Ou bien acceptons-nous les symptômes ?

Mon professeur, Swaranpal, a récemment vu un chaman et a vécu une expérience transformatrice. Le lendemain, elle a développé de la fièvre et m’a laissé un message, depuis son lit, pour me dire à quel point c’était génial que son corps soit en train de traiter le changement psychospirituel. Une fièvre peut, en effet, être géniale si on la considère comme étant de la sagesse corporelle.

Traduire les Emotions au niveau du Corps

Ce n’est pas vraiment une nouvelle. La discipline scientifique de la psycho-neuro-immunologie existe depuis les années 1990 et fait état d’un lien entre le système immunitaire, le psychisme et le cerveau. Le Dr Candace Pert, chercheuse aux National Institutes of Health et découvreuse du récepteur opiacé, a été l’une des premières à légitimer le fait que les émotions s’encodent dans le corps, une notion qui pourrait si facilement être rejetée par le modèle de médecine percevant le « corps comme une machine » modèle qui a dominé les 300 dernières années… C’est l’une des théories qui expliquent comment et pourquoi des libérations émotionnelles et des guérisons inexplicables peuvent se produire grâce, par exemple, au yoga.

C’est la raison pour laquelle mon plus grand plaidoyer est de vous orienter vers l’histoire qui parle de votre vérité. Si vous croyez que les défis – et même l’adversité – ont un sens, que le corps a une sagesse innée et que le cosmos fonctionne selon les principes d’une conception élégante, alors vous vous pliez et vous vous conformez à ce qui se présente. Vous faites preuve de curiosité. Et vous vivez une vie qui ne connaît pas de situations d’urgence.

Pour y parvenir, il faut cesser de faire la guerre, renoncer au rôle de victime qui dépend d’un système détenant toutes les réponses que l’on n’a pas soi-même. Lorsque nous examinons cela, nous voyons des récits de guerre incrustés dans notre conscience. Comme la « lutte » contre la dépression, le cancer et les germes.

(Sarah Biesinger/Shutterstock)

Dépression

On nous fait croire que la dépression – et les maladies mentales en général – est une maladie innée qui résulte d’un déséquilibre de la chimie du cerveau. La dépression est un cerveau brisé contre lequel on ne peut rien faire, à part prendre des médicaments à vie. Ce pronostic a conduit des personnes à littéralement se suicider avec assistance d’un médecin en raison de leur sentiment de désespoir induit par ces concepts psychiatriques.

Mais que se passerait-il si nous nous demandions pourquoi la dépression se produit ? Et si nous la personnalisions d’une manière différente ? Non pas en blâmant le cerveau brisé et les gènes défectueux d’un individu donné, mais en lui donnant les moyens d’en explorer les racines. Et de renouer avec les symptômes en tant que messagers et non ennemis. En considérant cela comme le détecteur de fumée, et non comme un incendie.

Je crois que les résultats (4) que j’obtiens dans ma pratique sont en grande partie attribuables au contenant qui se caractérise par l’absence de peur créée. Un havre de paix où toutes les émotions désagréables peuvent faire surface et se transmuter. Où les mots « inquiétude » et « préoccupation » sont éliminés de notre vocabulaire commun, et où chaque aspect de l’expérience des symptômes devient une missive significative à interpréter dans le contexte de la vie du patient. Sans cette peur, nous sommes en mesure de recevoir tout ce qui se présente sans résistance et avec des bras plus ouverts, ce qui permet des renversements spectaculaires.

Cancer

Mon mentor, le regretté et grand docteur Nicholas Gonzalez, a eu une influence particulière dans ma vie qui a renforcé cette approche sans crainte de la maladie. Il m’a aidé à éliminer toutes les exceptions résiduelles, toutes les circonstances dans lesquelles j’aurais pu me dire « eh bien, cela nécessite la médecine conventionnelle ». En étudiant et en apprenant son protocole de guérison naturelle qui a permis des résultats pendant des décennies avec des patients en phase terminale de cancer, j’ai su qu’il n’y avait, en effet, aucune raison d’avoir peur. Jamais. Et lorsque des patients qui avaient été victimes de la malédiction de l’établissement médical l’ont rencontré, ils ont eux aussi abandonné leur peur au profit de la foi dans la capacité du corps à s’autoréguler et à se guérir, même si une partie de la guérison ressemblait à de la maladie. Et ils ont guéri, par centaines.

Alors que Nick avait un protocole personnalisé basé sur la nutrition, la désintoxication et la supplémentation (un protocole qui a grandement influencé le mien), est-il possible que ce protocole n’ait fait que renforcer la réponse d’auto-guérison du corps, mais qu’il ne soit pas directement responsable de la guérison du patient ?

Les partisans de la nouvelle médecine allemande du Dr Hamer soutiennent que le corps développe un cancer lorsque se met en place un programme biologique très significatif et il se limite de lui-même une fois que le conflit psychique initial est résolu – c’est-à-dire que la maladie est en fait adaptative et la preuve d’un processus de guérison déjà en cours. Le Dr Hamer pensait que les conflits psychiques, et en particulier les conflits choquants qui sont perçus comme une source de détresse, donnent lieu à un processus physiologique correspondant qui comprend des changements dans la prolifération cellulaire des organes. Ce processus se résout spontanément (avec l’aide du microbiome intérieur) lorsque le conflit est résolu. Cette notion permet d’expliquer les données relatives à la colère refoulée en tant que risque majeur de cancer et réaffirme que la perception et le contexte culturel sont au cœur de la maladie.

L’aspect le plus convaincant de la nouvelle médecine allemande est qu’elle recontextualise le cancer comme une maladie dont il ne faut pas avoir peur. Ce que nous considérons comme un cancer n’est que le processus secondaire par lequel le corps résout la blessure psychique causée par le diagnostic de cancer lui-même, comme le rapporte Sayer Ji de greenmedinfo.com. Même la médecine conventionnelle reconnaît que certains cancers à un stade précoce, comme le cancer du sein DCIS, le cancer de la thyroïde et le cancer de la prostate, devraient être laissés à eux-mêmes, car les « traitements » ne prolongent en rien la vie et sont plutôt préjudiciables. En fait, le « traitement » par chimiothérapie et radiothérapie ne perturbe pas seulement un processus complexe qui a besoin d’être soutenu, mais il induit également des dommages secondaires, tant sur le plan psychique que physiologique. Lorsque nous interférons avec le corps et que nous lui faisons la guerre, nous entretenons le combat – vous ne pouvez pas gagner la bataille contre vous-même.

L’infection

Les représentations préscolaires du système immunitaire comme une troupe de soldats luttant contre l’ennemi bactérien m’ont toujours inspiré un petit rire intérieur, mais ce n’est que lorsque j’ai plongé dans la complexité de l’immunologie que j’ai compris que nous n’en savions rien. En fait, la grande majorité de l’immunologie est entièrement consacrée à la vaccinologie. À toutes fins utiles, la médecine ne se soucie pas d’en savoir plus sur le système immunitaire, si ce n’est qu’elle s’efforce d’entretenir l’illusion que les vaccins ont des effets bénéfiques.

Attendez, les vaccins doivent avoir des effets bénéfiques s’ils produisent des anticorps, n’est-ce pas ? Les anticorps ont été considérés comme synonymes de protection contre les maladies, et même utilisés comme marqueurs de substitution pour affirmer que les vaccins « fonctionnent » en laboratoire, mais existe-t-il réellement des données scientifiques à ce sujet ? Les anticorps produits lors de la vaccination se lient-ils réellement aux agents pathogènes et les inactivent-ils ? Et si les anticorps n’étaient que des éléments de réponse (5) qui soutiennent la réaction de l’organisme aux nombreux produits chimiques toxiques contenus dans les vaccins, depuis les détergents comme le polysorbate 80 jusqu’au formaldéhyde ?

Et qu’en est-il de la contagion ? A-t-on jamais prouvé que les germes se propagent d’une personne à l’autre et l’infectent ? Un bâillement se propage-t-il de cette façon ? Les cycles menstruels des femmes se synchronisent-ils lorsqu’elles vivent ensemble ? Qu’en est-il de la maladie induite par la peur, démontrée de manière frappante dans une étude où des femmes convaincues d’inhaler de « l’air contaminé » sont tombées malades lorsqu’elles ont vu d’autres personnes tombaient malades à cause de cet air, alors qu’il n’y avait rien d’anormal dans l’air (6). Il y a aussi les personnes qui ne présentent les symptômes du rhume que lorsqu’elles se croient en mauvaise santé au départ – peut-être sentent-elles non pas leur vulnérabilité immunologique, mais la nécessité pour leur corps de saisir une occasion de se rééquilibrer (7).

J’en suis venu à penser que les signes infectieux sont la preuve que le corps sait comment et crée la nécessité d’une élimination. Les vomissements, la diarrhée, la transpiration, la toux, les éternuements et l’écoulement nasal ont tous en commun l’élimination exsudative. J’ai choisi de croire qu’il s’agit de processus de guérison, de la même manière que les pédiatres d’autrefois qui voyaient les enfants traverser des expériences de maladies dites infectieuses les voyaient franchir des étapes de croissance dans le sillage de ces processus.

Alors que nous nous trouvons dans un territoire encore plus insolite, quelles sont les autres hypothèses que nous avons formulées et qui ont été réfutées ou qui n’ont pas été prouvées à ce jour ? La science pourrait être un formidable outil de découverte, mais seulement si elle s’autorisait à reconnaître sans passion qu’un concept plus complet est en train d’émerger.

Les germes en tant qu’agents pathogènes sont une question complexe à laquelle la science a consacré une abondante littérature au cours des deux dernières décennies. Avec l’avènement du microbiome – notre écologie intérieure qui révèle non seulement notre relation harmonieuse avec les microbes que nous avons diabolisés, mais aussi notre dépendance à leur égard -, tout ce qui concerne la médecine orthodoxe devrait avoir changé. Y compris la découverte de soi-disant virus intégrés dans notre propre matériel génomique, qui remet en question l’existence même des virus, telle que nous l’avons supposée. Un virus discret, considéré comme incapable d’exister de manière indépendante, a-t-il jamais été visualisé au microscope électronique, ou en sommes-nous encore aux déductions ? Qu’en est-il des exosomes, ces paquets de matériel génétique qui voyagent entre l’environnement et notre physiologie et influencent l’expression des gènes ? La science révèle que ces exosomes ressemblent un peu trop à des virus pour que cela nous réconforte, ce qui nous amène une fois de plus à considérer comme ennemi une partie essentielle de nous-mêmes.

(U__Photo/Shutterstock)

À quoi ressemble la guérison ?

Si la peur est la maladie, quel est le remède ? Il est possible qu’il soit aussi simple qu’un changement d’état d’esprit et un recadrage de l’expérience ressentie du corps. En fait, c’est peut-être tout ce que le Dr Gonzalez, le Dr Hamer et moi-même sommes en train de faire – susciter une expérience de confiance dans le corps, dans le chemin parcouru et dans le concept exquis de tout cela, à travers nos croyances, notre expérience vécue et nos résultats. Introduire une nouvelle histoire, où personne n’est victime de mauvais gènes, de malchance et d’une relation à vie non désirée avec l’industrie pharmaceutique. Vous avez le choix de faire preuve de curiosité face à ce défi, de soutenir votre corps plutôt que d’interférer avec lui, et d’élever le sens de votre moi le plus authentique, qui sous-tend l’expérience de la guérison physique. De cette façon, vous mettez dans votre vie une bande sonore qui dit « n’est-ce pas intéressant », « il n’y a pas lieu de s’inquiéter » et « vous avez ce qu’il faut », au lieu d’une bande sonore qui dit « … mais si je ne… » et « Oh mon Dieu, je ne pourrais pas vivre avec moi-même si… » et « que penserait tout le monde si… » et « pourquoi cela m’arrive-t-il ?… C’est tellement injuste… ». Cela vous arrive parce que cela fait partie de vous. L’expérience de la maladie est si profondément significative et utile qu’elle met, littéralement, un miroir en face de vous-même. Accueillez-la. Car « tout ce que vous avez toujours voulu se trouve de l’autre côté de la peur ».

Références

1 http://article.psychiatrist.com/dao_1-login.asp?ID=10008673&RSID=78057979144618

2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28831271

3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25545042

4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28659508

5 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928468012000818

6 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17291177

7 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26397938

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