Le syndicat France Police demande que la cagnotte en faveur des forces de l’ordre soit confiée à un administrateur judiciaire

Le 8 janvier, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier décidait de lancer une cagnotte en soutien aux forces de l’ordre et aux pompiers. Crédit : YouTube - BFM TV.
Cinquième force syndicale du ministère de l’Intérieur, le syndicat France Police – Policiers en colère demande que la cagnotte lancée par Renaud Muselier soit confiée à un administrateur judiciaire.
Critique vis-à-vis du gouvernement et de la classe politique, le syndicat France Police s’interroge quant à la façon dont la cagnotte de soutien aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers lancée par M. Muselier sera utilisée.
« Qui possède la liste exhaustive de tous les policiers et gendarmes blessés depuis le 17 novembre ? Certainement pas l’amicale de la police nationale. D’ailleurs, qui connait cette association d’entraide à laquelle monsieur Muselier veut reverser l’argent destiné à nos collègues blessés ? »
Mais le syndicat ne semble pas faire davantage confiance aux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur :
« Le ministère de l’Intérieur est-il seulement en capacité d’établir la liste exacte des collègues blessés ? », se demande France Police.
« L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, spécialisé dans le maniement de petites coupures, a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir détourné des primes en liquide destinées à nos collègues lorsqu’il était le premier flic de France », souligne l’organisme.
Et France Police – Policiers en colère d’exiger que les sommes récoltées soient placées sous main de justice afin de couper court à toute tentation prévaricatrice et de garantir un emploi adéquat des fonds.
« Nous ne doutons pas de la probité de Renaud Muselier, mais vu le risque d’un usage non conforme à la volonté des donateurs de ces libéralités, notamment en terme de répartition, France Police – Policiers en colère demande le placement de cette cagnotte sous main de justice et la nomination d’un administrateur judiciaire pour la gestion de ces fonds en vue de leur répartition à nos collègues. »
« Nous sommes certains que l’élu marseillais n’y verra aucun inconvénient », conclut le syndicat.
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