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Le tsunami attendu dans le Pacifique a été moins catastrophique que prévu

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Les habitants du port de Valparaiso regardent la mer pendant un plan d'évacuation en raison d'une alerte au tsunami, le 30 juillet 2025 à Valparaiso, au Chili.

Photo: Marcelo Hernandez/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’Agence météorologique japonaise (JMA) a annoncé jeudi avoir levé l’avis de tsunami émis après l’un des séismes les plus puissants jamais enregistrés, au large de l’Extrême-Orient russe.
« Il n’y a actuellement aucune zone côtière pour laquelle des alertes ou avis de tsunami sont en vigueur », a indiqué la JMA sur son site internet.
Des millions de personnes avaient été placées en alerte dans plusieurs pays autour de l’océan Pacifique après le séisme de magnitude 8,8 survenu mercredi au large de la péninsule russe du Kamtchatka.
Les dégâts les plus importants ont été enregistrés en Russie, où un tsunami a frappé le port de Severo-Kourilsk, submergeant une usine de pêche locale, selon les autorités.
Des images de la télévision d’État russe ont montré des bâtiments et des débris emportés par les flots. La secousse initiale a causé des dégâts limités et seulement quelques blessures légères.
Moins catastrophique que le tsunami de 2011
Au Japon, où un séisme suivi d’un tsunami avait causé la mort de 15.900 personnes en mars 2011, près de deux millions de personnes avaient été appelées à évacuer vers des zones plus élevées. La plus grande vague enregistrée n’a toutefois atteint que 1,30 mètre.
Une seule victime a été signalée : une femme dont la voiture est tombée d’une falaise alors qu’elle tentait de fuir, ont rapporté les médias locaux.
Mercredi soir, le Japon avait rétrogradé son alerte au tsunami en simple avis, et des vagues allant jusqu’à 70 centimètres étaient encore observées jeudi. « L’alerte au tsunami a été levée à 16h30 (07H30 GMT) après qu’il a été déterminé que les vagues ne gagneraient pas davantage en intensité », a précisé la JMA.
L’échouage de quatre cachalots sur une plage japonaise avait dans un premier temps été attribué au séisme, mais les autorités ont finalement indiqué que les cétacés s’étaient échoués la veille.
Fumiko Udagawa, une surfeuse locale, a déclaré que c’était la première fois que des baleines aussi grandes s’échouaient dans la région, en 20 ans de présence. « En tant que surfeurs, on s’inquiète constamment de la température de l’eau, qui reste chaude même à l’approche de l’hiver », a-t-elle confié à l’AFP.
« J’ai entendu dire que les séismes affectent les conditions magnétiques sous-marines, et que les baleines y sont sensibles », a déclaré à l’AFP Akira Komatsu, un visiteur saisonnier.