Le Venezuela ordonne la fermeture de sa frontière avec la Colombie dans la zone de Cucuta

23 février 2019 06:25 Mis à jour: 23 février 2019 06:45

Le gouvernement du Venezuela a ordonné vendredi la fermeture de la frontière avec la Colombie dans l’Etat de Tachira (ouest), voisin de la ville colombienne de Cucuta depuis laquelle l’opposant Juan Guaido entend diriger les livraisons d’aide humanitaire.

« En raison des menaces sérieuses et illégales proférées par le gouvernement de Colombie contre la paix et la souveraineté du Venezuela, le gouvernement a pris la décision d’une fermeture totale temporaire » de tous les ponts qui relient les deux pays dans l’Etat de Tachira, a tweeté la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez.

« La normalité aux frontières sera rétablie quand les actes grossiers de violence contre notre peuple et notre territoire seront sous contrôle », a-t-elle ajouté. Trois ponts enjambant le fleuve Tachira, qui sépare le Venezuela de la Colombie, sont actuellement ouverts à la circulation dans l’Etat du même nom, parmi lesquels le pont Simon Bolivar, dans la ville de San Antonio, une voie de passage très fréquentée par les piétons.

Un quatrième, le pont de Tienditas qui relie le Venezuela à Cucuta, est bloqué depuis début février par l’armée vénézuélienne. Juan Guaido, reconnu par une cinquantaine de pays comme président par intérim du Venezuela, est arrivé à Cucuta vendredi malgré un ordre judiciaire lui interdisant de quitter son pays, et a assisté à un concert de soutien à l’opposition. M. Guaido a fixé à samedi le Jour J pour l’entrée de l’aide humanitaire envoyée des Etats-Unis qui s’accumule depuis le 7 février dans des entrepôts de Cucuta.

D.C avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.