Les principaux raids israéliens en Syrie

16 juillet 2018 15:59 Mis à jour: 16 juillet 2018 15:59

En  guerre avec la Syrie depuis des dizaines d’années

en 2011

Israël a effectué de nombreuses frappes en Syrie depuis le déclenchement de la guerre dans ce pays en 2011. Elles ont visé le régime du président syrien Bachar al-Assad ou ses alliés, le mouvement Hezbollah libanais et l’Iran, qu’Israël considère comme ennemis. Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie depuis des dizaines d’années.

Le 30 janvier 2013

L’aviation israélienne bombarde près de Damas un site de missiles sol-air et un complexe militaire soupçonné d’abriter des produits chimiques, selon un responsable américain. Israël confirme implicitement. Ce raid israélien, le premier depuis le début du conflit en mars 2011, pourrait avoir endommagé le principal centre de recherche sur les armes biologiques et chimiques du régime de Bachar al-Assad, selon le quotidien New York Times.

En mai, un centre de recherches scientifiques à Jamraya, près de Damas, déjà touché par le raid de janvier, un dépôt de munitions et une unité de la défense antiaérienne sont visés, selon un diplomate à Beyrouth. Au moins 42 soldats syriens sont tués, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le 18 janvier 2015

Un raid attribué à Israël tue six membres du Hezbollah et un général des Gardiens de la Révolution, l’armée d’élite d’Iran. Il a lieu dans le sud de la Syrie, près de Qouneitra, non loin de la ligne de séparation entre la partie syrienne du plateau du Golan et la partie occupée par Israël.

Le 19 décembre, Samir Kantar, figure du Hezbollah longtemps incarcéré en Israël, est tué dans un raid dans la banlieue de Damas, selon le Hezbollah. Israël est de nouveau accusé.

Le 17 mars 2017

Israël affirme avoir ciblé des armes « sophistiquées » destinées au Hezbollah près de Palmyre (centre).

Le 22 septembre

Des avions israéliens tirent des roquettes sur un dépôt d’armes du Hezbollah près de l’aéroport de Damas.

Cet aéroport ainsi que celui de Mazzé, dans la banlieue ouest de la capitale, qui abrite les services de renseignements de l’armée de l’air, ont été touchés à plusieurs reprises.

 En décembre 2017

Des avions israéliens visent à nouveau la région de Jamraya et des dépôts d’armes du régime et de ses alliés, selon l’OSDH.

Le 7 février 2018

La défense antiaérienne syrienne annonce avoir détruit des missiles israéliens visant une position militaire près de Damas.

Le 10 février 2018

Israël mène une série d’attaques aériennes, après avoir intercepté un drone venu de Syrie et indique avoir frappé des cibles militaires syriennes et « iraniennes ». Elle perd un de ses avions.

Le 9 avril

Au moins 14 combattants, dont sept Iraniens, sont tués dans une frappe, imputée à Israël, qui vise la base militaire T4, dans la province centrale de Homs.

Le 29 avril

Au moins 26 combattants en « majorité » iraniens sont tués dans des tirs de missiles. Un aéroport militaire d’Alep (nord) et la Brigade 47 à Hama (centre), où sont stationnées des forces iraniennes, ont été visés par ces bombardements « probablement israéliens », selon l’OSDH.

Le 8 mai,

Une frappe attribuée à Israël près de Damas tue 15 combattants prorégime étrangers dont huit Iraniens.

Le 10 mai

Israël mène des dizaines de raids contre des cibles présentées comme iraniennes, affirmant riposter à des tirs de roquettes iraniennes contre la partie du plateau du Golan sous son contrôle. Au moins 27 combattants prorégime dont 11 Iraniens sont tués.

 Le 15 juillet

Damas accuse Israël d’avoir mené une frappe nocturne contre un site militaire à Alep.

Selon l’OSDH, « les missiles israéliens ont visé un centre dépendant des Gardiens de la Révolution près de l’aéroport militaire de Neirab ». Au moins neuf combattants prorégime, dont trois étrangers, sont tués.  Les frappes israéliennes, qui ont souvent visé des cibles près de Damas et dans les provinces centrales de Homs et de Hama, sont beaucoup plus rares dans le Nord.

DC avec AFP

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