Une mère colombienne saute d’un pont avec son fils

19 mars 2019 14:45 Mis à jour: 19 mars 2019 14:45

Une mère colombienne a sauté d’un pont d’une hauteur 100 m et a perdu la vie le mois dernier alors qu’elle tenait son fils dans ses bras, d’après les rapports de cette semaine.

Jessy Paola Moreno Cruz aurait sauté du pont de La Variante à Tolima en Colombie d’une hauteur de 100 mètres, avec son fils de 10 ans, May Ceballos, dans ses bras.

« Les psychologues et la police n’ont rien pu faire pour empêcher cette femme de se jeter dans le vide », a déclaré un responsable local au sujet de l’incident, comme rapporté par La Gran Epoca. La femme s’est jetée du pont avec l’enfant après les supplications désespérées des spectateurs et des intervenants d’urgence.

La police a tenté de persuader Moreno Cruz de quitter le bord, mais sans succès.

On voit des intervenants d’urgence et des membres de la communauté suppliant la mère de ne pas sauter.

« Ils l’ont suppliée de ne pas le faire et ont essayé de la convaincre d’arrêter… mais malheureusement, elle a pris la décision fatale », a déclaré le pompier Rafel Rico, selon le Daily Mail.

Un autre intervenant a été vu en train de pleurer et de tomber à genoux après avoir vu l’incident.

« Cela finit par blesser ou même coûter la vie de la personne », a déclaré Guillermo Alfonso Jaramillo, maire d’Ibague, dans le Mail. « Cette dame, qui était une mère célibataire, était malheureusement désespérée par la pression de ses dettes », a-t-il ajouté.

Le meurtre-suicide fait toujours l’objet d’une enquête.

« Je pense que beaucoup de gens qui ont regardé cette vidéo ont senti leur âme blessée », a déclaré le témoin Andres Valencia, ajoutant que c’est encore plus difficile pour les personnes avec « des enfants qu’ils aiment de tout cœur » selon La Gran Epoca.

Moreno Cruz et son enfant étaient apparemment sans-abri après avoir été expulsés de chez eux parce qu’elle n’avait pas assez d’argent pour payer son loyer, a rapporté The Mirror, citant des médias locaux.

Lignes d’assistance en cas de suicide

En cas d’urgence en France, appeler le Samu 15 ou le 112 (numéro européen). Vous pouvez téléphoner à Suicide Écoute : Écoute des personnes confrontées au suicide. Permanence d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7.
Tél. : 01 45 39 40 00  Site Internet : www.suicide-ecoute.fr. Une liste des différentes possibilités se trouvent sur le lien suivant : https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-mentale-et-psychiatrie/article/que-faire-et-a-qui-s-adresser-face-a-une-crise-suicidaire

En cas d’urgence aux États-Unis ou au Canada, veuillez composer le 911. Vous pouvez téléphoner à la Ligne de vie nationale pour la prévention du suicide au 1 800 273 8255. Les jeunes peuvent appeler Jeunesse, J’écoute au 1800 668 6868.

En Australie, la ligne téléphonique de prévention du suicide de Lifeline est le 13 11 14. Vous pouvez également visiter le site Web de Lifeline à lifeline.org.au. Les jeunes peuvent contacter le service d’assistance téléphonique pour les enfants en composant le 1800 551 800 ou en visitant headspace.org.au/yarn-safe.

25 000 Vénézuéliens traversent la Colombie chaque jour

Il y a un afflux constant de Vénézuéliens qui viennent en Colombie malgré les politiques socialistes paralysantes.

« Les gens viennent pour acheter de la nourriture, des médicaments, des articles d’hygiène et des produits de base, ou pour vendre des bijoux et d’autres petits biens technologiques – beaucoup de femmes vendent même leurs cheveux », explique Luis Fernando Ramírez, directeur d’Action contre la faim dans le Nord de Santander, selon ReliefWeb.

Des migrants vénézuéliens attendent de franchir le Centre binational des services frontaliers du Pérou à la frontière avec l’Équateur, à Tumbes, Pérou, le 24 août 2018. (Douglas Juarez/Reuters)

« Nous parlons également d’une zone où les groupes armés continuent d’opérer, donc c’est une zone doublement touchée », a ajouté M. Ramírez.

Il a noté qu’il y avait environ 189 cas de jeunes enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition dans la région.

« En plus des problèmes de malnutrition et d’anémie, il y a un besoin désespéré d’installations sanitaires et d’hygiène de base, ainsi que d’argent liquide pour louer une chambre ou acheter de la nourriture », a déclaré Benedetta Lettera, qui est la responsable régionale d’Action contre la faim en Amérique latine.

« Nos équipes, présentes en Colombie depuis 1998, redoublent d’efforts pour faire face à la crise dans les départements de Guajira et au nord de Santander, ainsi qu’au Pérou, et nous sommes sur le point de finaliser une réponse humanitaire pour soutenir des migrants dans des endroits tels que Nariño et Bogotá », a-t-elle ajouté.

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