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Meurtre de Mireille Knoll : Yacine Mihoub condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

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Mireille Knoll a été assassinée le 23 mars 2018.

Photo: : LIONEL BONAVENTURE/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Le 9 novembre, la cour d’assises de Paris a condamné Yacine Mihoub à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans, pour le meurtre en 2018 de Mireille Knoll, un crime « au caractère antisémite ».  
L’avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 18 ans.
Son co-accusé, Alex Carrimbacus a été acquitté pour le meurtre de l’octogénaire mais il a été condamné à une peine de 15 ans de réclusion assortie d’une peine de sûreté de deux tiers pour vol aggravé chez la victime.

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Un « contexte global antisémite »
Comme pour Yacine Mihoub, le caractère antisémite du meurtre et du vol a été retenu par la cour d’assises, de même que la circonstance aggravante de la vulnérabilité de Mme Knoll, âgée de 85 ans et très affaiblie par la maladie de Parkinson.
La cour a estimé que les faits s’étaient inscrits dans un « contexte global antisémite », selon la lecture faite par le président Franck Zientara après plus de 9 heures de délibéré.
Selon la cour, « le caractère crapuleux a été alimenté par une haine en raison de l’appartenance » de la victime à la « religion juive » et par des « préjugés » de Yacine Mihoub et des « croyances que des richesses puissent être dissimulées » dans le logement social de Mireille Knoll.
« C’est juste, c’est ce qu’on attendait. Notre famille va pouvoir démarrer son deuil », a réagi le petit-fils de Mme Knoll. À l’énoncé du verdict, plusieurs proches étaient en larmes.
Onze coups de couteau
Le 23 mars 2018, les pompiers sont appelés pour un incendie dans un HLM de l’est parisien. Au deuxième étage, ils découvrent le corps en partie carbonisé de Mireille Knoll, en travers de son lit médicalisé, les jambes ballantes. Son frêle corps était lardé de onze coups de couteau.
La mort de Mireille Knoll qui avait fui Paris en 1942 pour échapper à la rafle du Vel D’hiv, avait suscité une vive émotion, d’autant plus qu’un an auparavant Sarah Halimi, sexagénaire juive, avait été tuée et défenestrée par un homme finalement considéré comme irresponsable pénalement.

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