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Mortiers d’artifice : « D’un côté la France des héros, et de l’autre, la France des salauds qui tirent sur nos policiers », dénonce Bruno Retailleau

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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’exprime lors d’une conférence de presse au cours d’une visite axée sur la lutte contre les mortiers d’artifice et les violences urbaines, au commissariat du 20ᵉ arrondissement de Paris, le 24 juillet 2025.

Photo: THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images

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En déplacement au commissariat du XXe arrondissement de Paris, le ministre de l’Intérieur a présenté un plan anti-mortiers après les scènes de « guérilla urbaine » vues ces dernières semaines à Béziers (Hérault), Limoges ou Charleville-Mézières.
« On a d’un côté la France qui s’engage », désignant les forces de l’ordre, « et de l’autre côté la France qui s’ensauvage ». « D’un côté la France des héros, et d’un autre côté, la France des salauds qui tirent sur nos policiers, sur nos gendarmes et sur nos sapeurs pompiers ».
Il a annoncé à la rentrée un projet de loi pour que « la pénalisation de la vente d’engins pyrotechniques à des non professionnels soit punie d’un an d’emprisonnement (au lieu de six mois), voire trois ans si le produit a été vendu à un mineur ou au moyen d’un service de communication électronique ».
L’achat, la détention et l’utilisation de ces engins serait puni « de trois ans d’emprisonnement, voire cinq ans si l’objectif est de détruire ou de détériorer le bien d’autrui ».

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau (à d.), échange avec un policier blessé par un mortier d’artifice lors d’une visite axée sur la lutte contre les mortiers d’artifice et les violences urbaines, au commissariat du 20ᵉ arrondissement de Paris, le 24 juillet 2025. (Photo de THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images)

« Pas de raison de quitter » le gouvernement
Le patron des Républicains Bruno Retailleau « ne voit pas de raison de quitter » le gouvernement même s’il « n’abdiquera pas ses convictions » après les tensions créées avec le camp présidentiel par ses critiques du chef de l’État.
« Tant que les décisions (du gouvernement) sont conformes à l’intérêt national, conformes à mes convictions, il n’y a pas de raison que je quitte le gouvernement », a déclaré jeudi M. Retailleau en marge du déplacement dans le commissariat parisien.
 

Bruno Retailleau (au centre), encadré par le préfet de Paris Laurent Nunez, tient un feu d’artifice saisi alors qu’il s’adresse à la presse lors d’une visite axée sur la lutte contre les mortiers d’artifice et les violences urbaines, au commissariat du 20ᵉ arrondissement de Paris, le 24 juillet 2025. (Photo de THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images)