Moselle : un chauffeur de taxi-ambulance s’absente pour se faire vacciner et se fait licencier

Par Léonard Plantain
5 septembre 2021 08:11 Mis à jour: 5 septembre 2021 08:11

En Moselle, un chauffeur de taxi-ambulance s’étant absenté pour se faire vacciner, tout en ayant prévenu au préalable de son absence, a été licencié pour faute grave.

Le 29 juin dernier, Xavier, chauffeur de taxi-ambulance en Moselle, a été licencié. La raison ? La société qui l’employait lui a reproché de s’être absenté pour se faire injecter sa deuxième dose de vaccin contre le Covid-19. Pourtant, de son côté, le conducteur a affirmé qu’il avait informé son employeur la veille et le jour même de sa vaccination, a rapporté Lorraine actu.

De plus, il avait également tenté d’utiliser une journée de vacances en prévision : « Ma deuxième dose de vaccin était prévue pour le 29 juin, donc j’ai posé un congé payé dès le 21 juin, qui a été refusé », a expliqué Xavier. Puis, à son retour, la mauvaise nouvelle : « J’ai appris que j’allais recevoir un courrier recommandé pour une sanction disciplinaire. » Et, au final, jugeant la faute grave, son entreprise l’a licencié.

Depuis, le chauffeur a annoncé vouloir poursuivre son employeur aux Prud’hommes, a rapporté 20 Minutes. « On me reproche de m’être fait vacciner. C’est un licenciement abusif. […] On licencie des gens qui ne sont pas vaccinés et moi, on me licencie parce que je me fais vacciner », a-t-il dénoncé.

De son côté, le dirigeant de la société a indiqué avoir licencié son chauffeur « pour abandon de poste ». Aussi, il a expliqué que le refus de congés payés était dû à de trop nombreuses absences et que « plusieurs solutions alternatives ont été proposées à l’employé, et il les a refusées », a-t-il conclu.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.