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Municipales 2026 à Annecy

Municipales 2026 à Annecy : le candidat LFI Vincent Drême veut réquisitionner les logements vacants et rendre les transports gratuits

Le candidat de La France insoumise à Annecy, Vincent Drême, mise sur un programme social ambitieux pour les municipales 2026. Réquisition des logements vacants, gratuité des transports et référendums locaux figurent au cœur de ses propositions. 

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Ville d'Annecy (Haute-Savoie ).

Photo: JEAN-PIERRE CLATOT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

À trois mois des municipales 2026 à Annecy, Vincent Drême, tête de liste du mouvement « L’Avenir en commune » soutenu par La France insoumise (LFI), dévoile un programme axé sur la justice sociale. Son objectif : répondre à la crise du logement afin de « soulager le portefeuille des gens ».  

Attribuer une partie des logements vacants aux sans-abri

Le candidat, âgé de 29 ans, souhaite alléger le coût de la vie des habitants car, comme il l’a indiqué dans les colonnes du Dauphiné libéré : « Nous vivons dans une très belle ville de carte postale. Malheureusement, elle cache aussi de profondes inégalités et il est urgent de les corriger ! »  
Parmi les propositions de l’Insoumis, la réquisition des logements vacants au profit des plus démunis constitue la mesure phare. Selon les données de l’Insee, la ville comptait 5500 logements inoccupés en 2022, soit 7,3 % du parc immobilier. Vincent Drême veut en attribuer une partie aux personnes sans-abri, « dont, en priorité, les quelque 300 Annéciens qui dorment dehors ». Il affirme que cette mesure est « parfaitement faisable » et envisage que ces réquisitions soient votées par le conseil municipal. 

« Tout est une question de choix »

Vincent Drême propose en parallèle la gratuité de la cantine scolaire et celle des transports en commun. Pour lui, les services publics « devraient être accessibles à tous, sans réserve ».  
Concernant le financement, il assure que « tout est une question de choix » et suggère par exemple d’abandonner « certains grands projets qui ne font pas l’unanimité et qui sont impactants pour les finances publiques ». « Si le Grand Annecy n’avait pas donné 1 million d’euros de subvention pour le Lyon-Turin, un projet que nous dénonçons, il aurait pu faire autre chose avec », pointe-t-il d’ailleurs auprès du quotidien régional.  
L’ancien snowboardeur veut également « remettre de la démocratie dans la vie municipale annécienne ». Pour cela, il propose que toute pétition obtenant au moins 5 % des signatures de la population donne lieu à un débat en conseil municipal, voire à un référendum local.