Niger: 67 personnes mortes du choléra 

27 septembre 2018 14:06 Mis à jour: 3 octobre 2018 06:42

Une épidémie de choléra a tué 67 personnes au Niger, sur plusieurs milliers de malades recensés, principalement dans la région de Maradi, proche du Nigeria, a annoncé jeudi l’ONU, citant un rapport du ministère nigérien de la Santé.  Un précédent bilan onusien avait fait état le 10 septembre de « 55 décès sur 2.752 cas ». Selon ce rapport, la région de Maradi (centre-sud), proche du Nigeria, constitue l’épicentre de la maladie, avec 55 décès et 3.232 cas recensés.

Le ministère de la santé a averti que l’épidémie s’est étendue à trois régions

« 22% » des malades de Maradi, proviennent du Nigeria, où le choléra sévit dans certains Etats fédérés, relève-t-il. Mais à ce jour, moins d’une centaine de malades sont encore gardés dans les sites d’isolement  aménagés pour traiter gratuitement les malades affectés.  Le ministère de la santé a averti que l’épidémie s’est étendue, avec moins de gravité, à trois régions dont Dosso (sud-ouest), Tahoua (ouest) et Zinder (centre-sud).

Il a annoncé « un renforcement de la surveillance » à travers le pays et « appelle » les populations « à la vigilance ».  Une campagne de « sensibilisation » contre le choléra est également lancée sur les radios locales.  « La riposte » contre la maladie est menée par les services locaux, avec l’appui de l’OMS, l’Unicef, MSF-France et la coopération italienne, a indiqué le ministère nigérien de la Santé. L’Union européenne et l’Italie ont apporté une aide médicale  aux victimes du choléra au Niger.

DC avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.