Après l’attaque terroriste à Christchurch, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a étonné son pays et le monde entier.
Mardi 19 mars, d’après France info, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, s’est de nouveau rendue à Christchurch où une attaque terroriste a fait 50 morts. Mme Ardern âgée de 38 ans, a impressionné le monde entier par son attitude respectueuse et son courage depuis le drame.
La salat janaza aujourd’hui en New Zélande.
Les musulmans très émus sont sortis pour accompagner leur frères et soeurs assassinés froidement par un terroriste dans leur dernier demeure.
Que le paradis firdaous leur soit accordés. pic.twitter.com/0WfPX2wpPI— Adam Elhamri (@ElhamriAdam) 17 mars 2019
Le lendemain de l’attaque, Jacinda Ardern, habillée et voilée de noir, a pris les familles des victimes dans ses bras. « Je pense que Jacinda Ardern a vraiment très bien réagi à tout ce qui s’est passé ici », déclare Mark Talt, âgé de 21 ans, un habitant de Christchurch. Dignité, compassion, courage, humilité… Les qualités de la Première ministre de Nouvelle-Zélande l’ont touché. « Elle a bien géré, elle a réussi à traiter tout ça dans le calme, en restant maîtresse d’elle-même », explique-t-il.
La Première ministre néo-zélandaise s’est montrée très ferme sur l’usage des armes à feu après la tuerie de Christchurch. « Elle a juste essayé de se concentrer sur comment agir pour la prochaine fois, pour que cela ne se reproduise plus jamais », distingue M. Talt. « Elle est très jeune. Quand elle a pris le poste, les gens ne savaient vraiment pas comment elle allait gérer la pression. J’étais de ceux-là », reconnaît-il. « Mais oui, Jacinda fait vraiment du très bon boulot ! »
Jacinda Ardern, Première ministre de Nouvelle-Zélande, prend la parole devant son parlement et commence par “salaam Alaikum”, refuse de donner le nom du terroriste: « C’est un terroriste, un criminel, un extrémiste. Mais il sera, quand je parle, sans nom. »https://t.co/gJstSjBSVY
— Ulysse Bellier (@ubellier) 19 mars 2019
Mme Arden a prêché l’unité dès le premier jour de l’attaque. Elle refuse de nommer le meurtrier par son nom et préfère donner celui de ses victimes. Par son humilité, elle a donné une leçon aux chefs d’État du monde entier sur la façon de réagir à ces attentats.
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