Paris : un chauffeur de la RATP refuse d’ouvrir les portes de son bus à une jeune fille parce qu’elle porte une jupe

2 mai 2019 20:06 Mis à jour: 2 mai 2019 20:06

Selon le poète Kamel Bencheikh, sa fille aurait été empêchée de monter dans un bus le soir du 1er mai, rue de Crimée, à Paris. Un épisode qui a poussé l’auteur de Préludes à l’espoir à réagir à travers une tribune publiée sur Facebook.

« Tout ce qui viole les valeurs de notre si belle République, y compris et surtout ce qui porte atteinte à la laïcité qui protège le fait de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion ou de la critiquer, tout cela me donne raison quant à mon ‘islamophobie’ militante, en fait ma détestation de cette religion qui n’accepte pas qu’on la mette en accusation, qu’on la contredise ou qu’on note ses innombrables faiblesses », commence le poète et physicien né à Sétif en 1959.

« À l’heure où, en France, des femmes musulmanes sont manipulées par leurs maris, leurs frères, leurs pères ou leurs fils nourris au biberon de cet islam le plus rétrograde, mettent selon leur bon ‘choix’ le voile qui les met dans une position subalterne par rapport aux mâles de leur famille, donc à l’heure où ces musulmanes activistes portent plainte à gauche et à droite, contre des entreprises qui leur auraient refusé l’accès au travail à cause de leur affublement (affaire Etam), ou contre des crèches ciblées (affaire Baby Loup), qui se lamentent, qui poussent des cris d’orfraies, de vierges effarouchées, qui ameutent le monde entier, il est arrivé à ma propre fille quelque chose qui me fait sortir de mes gonds », poursuit M. Bencheikh.

« Aujourd’hui je lance un appel à la RATP »

Et l’écrivain de raconter en détail la discrimination dont sa fille aurait fait l’objet à cause de sa tenue jugée trop « légère » le soir du 1er mai :

« Ma fille Élise est sortie avec une amie hier et a voulu prendre tardivement, le bus 60 à la station Botzaris près des Buttes Chaumont pour descendre en direction de la mairie du 19e arrondissement », explique l’écrivain sur sa page Facebook.

« À 23 heures 05 précisément, se présente le bus 60 qu’elle attendait avec son amie. Il n’y avait qu’elles deux. Le bus s’arrête et elles se présentent à la portière. Le machiniste regarde ma fille et refuse d’ouvrir la portière. Elle tambourine encore mais rien ne se passe. Le bus démarre et s’arrête vingt mètres plus loin, au feu rouge », ajoute-t-il.

« Ma fille court et se présente de l’autre côté du bus pour parler au conducteur. À la question de savoir pourquoi il n’ouvre pas la porte, le conducteur répond : T’AS QU’À BIEN T’HABILLER ! »

Un incident qui a profondément choqué le père de la jeune fille. Assurant qu’il n’avait « pas l’intention dans rester là », M. Bencheikh n’a d’ailleurs pas hésité à lancer un appel à témoins sur les réseaux sociaux, demandant aux internautes de partager son message « au maximum ».

« Aujourd’hui je lance un appel à la RATP, à la mairesse de Paris et à son conseil municipal, au maire du 19e arrondissement, au Conseil régional de l’Île-de-France et à tous ceux que cela concerne : IL FAUT ARRÊTER DE LAISSER LA GESTION DE NOS VIES AUX ISLAMISTES qui nous les pourrissent », conclut Kamel Bencheikh – dont la page Facebook était subitement devenue inaccessible quelques heures après la publication de ce message.

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