Pour BHL, les Gilets jaunes sont le « vecteur d’un fascisme nouveau » - les internautes lui rappellent son rôle en Libye
Fermement opposé au mouvement des Gilets jaunes qu’il n’a eu de cesse d’attaquer dans la presse et sur les réseaux sociaux, BHL n’a pas hésité à déclarer que les manifestants étaient porteurs d’un nouveau mode d’expression du fascisme au lendemain du 13e acte de la mobilisation. Crédit : Pascal Le Segretain/Getty Images.
Très critique vis-à-vis du mouvement des Gilets jaunes dont il avait déjà fustigé « les passions tristes, mortifères, nihilistes » dans Les Échos mi-janvier, Bernard-Henri Lévy a de nouveau exprimé ce qu’il pensait des manifestants à travers un message publié sur Twitter le 11 février.
Habitué des polémiques, Bernard-Henri Lévy a encore frappé lundi dernier. Le conjoint d’Arielle Dombasle a en effet affirmé que les Gilets jaunes étaient le « vecteur d’un fascisme nouveau » sur son compte Twitter.
Des propos qui ont rapidement suscité une pluie de critiques de la part des utilisateurs du célèbre réseau social.
Plusieurs internautes ont renvoyé Bernard-Henri Lévy à son rôle dans l’intervention militaire en Libye en 2011, lui reprochant d’être responsable de la mort de milliers d’innocents.
Un rôle du reste parfaitement assumé par l’essayiste, qui a toujours clamé haut et fort que l’intervention des forces de la coalition internationale pour destituer le colonel Kadhafi s’apparentait selon lui à une « opération de sauvetage ».
« J’ai été voir Hillary Clinton et d’autres comme Cameron ou Sarkozy, pour leur dire ce que j’avais vu à Benghazi et Misrata et j’ai tout fait pour les alerter. Tant mieux si j’y suis pour quelque chose », déclarait BHL sur France Inter l’année dernière.
« Si j’ai une petite responsabilité dans le fait qu’ils ont lancé cette opération de sauvetage et qu’ils ont continué, tant mieux, je suis très fier de ça », avait-il ajouté.
Des déclarations que les internautes n’ont pas manqué de lui rappeler après ses propos sur le fascisme supposé des Gilets jaunes.
Dans un entretien publié dans le journal Les Échos mi-janvier, Bernard-Henri Lévy avait déjà regretté les « génuflexions grotesques » devant les Gilets jaunes, dénonçant le caractère « anti-démocratique » des actions menées par les manifestants.
« Non à la volonté factieuse de ‘marcher sur l’Élysée’, non au saccage de ces maisons de la République que sont les préfectures ou les ministères, non à l’homophobie, à l’antisémitisme, au racisme anti-immigrés, aux attaques meurtrières contre les policiers. Et ce qui m’attriste presque plus encore, voyez-vous, c’est l’indulgence stupéfiante dont ce type d’actes bénéficie», avait-il ajouté.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Pour le général Soubelet, « nos élites ont perdu de vue leur rôle, qui est de servir les autres »
[/epoch_video]
Articles actuels de l’auteur
