Pour le président du Brésil, c’est « insupportable de vivre dans certains endroits en France » à cause des migrants

Le nouveau président du Brésil a profité d’une intervention sur les réseaux sociaux le 18 décembre pour critiquer le Pacte mondial sur les migrations en faisant référence à la France. Crédit : MAURO PIMENTEL/AFP/Getty Images.
Alors que le Pacte mondial sur les migrations vient d’être approuvé par plusieurs pays membres de l’Onu dont le Brésil et la France, Jair Bolsonaro a dit tout le mal qu’il pensait du texte censé faciliter « les migrations sûres, ordonnées et régulières ». Il a affirmé qu’il ferait sortir son pays du traité une fois intronisé.
Élu fin octobre par plus de 55 % des Brésiliens, Jair Bolsonaro prendra ses fonctions le 1er janvier prochain.
Favorable à un retour de l’ordre moral, le nouveau président du Brésil a promis d’endiguer la violence qui touche le pays et de lutter contre la corruption des élites.
Mardi dernier, à l’occasion d’une intervention diffusée en direct sur Facebook, l’ancien capitaine de l’armée de terre s’est exprimé à propos du Pacte mondial sur les migrations : un document très controversé que le Brésil et la France viennent tous les deux d’approuver.
« Malheureusement, le Brésil, avec le ministre actuel des Affaires étrangères (Aloysio Nunes, ndlr), a signé le pacte. Nous ne sommes pas contre les immigrants, mais nous devons avoir des critères très rigoureux pour entrer au Brésil », a déclaré le vainqueur des dernières élections présidentielles.
Citant l’exemple de l’Hexagone, Jair Bolsonaro a violemment critiqué le texte, promettant de le « dénoncer » et de le « révoquer » une fois entré en fonction.
« Tout le monde sait ce qui se passe en France », a-t-il expliqué en ajoutant qu’il était désormais « insupportable de vivre dans certains endroits » à cause des migrants.
« Ceux qui sont allés là-bas, le peuple français les a accueillis de la meilleure façon possible. Mais vous savez comment sont ces gens-là, ils ont quelque chose en eux, ils n’abandonnent pas leurs racines et veulent faire valoir leur culture, leurs droits acquis et leurs privilèges», a poursuivi M. Bolsonaro sans plus de précisions sur les migrants auxquels il faisait référence.
« La France souffre à cause de ça, une partie de la population, une partie de l’armée, une partie des institutions commencent à se plaindre de ça. Nous ne voulons pas de ça pour le Brésil », a conclu le prochain chef d’État brésilien.
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