Depuis mars dernier, 958 contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires ont permis la saisie de 94 armes blanches, a indiqué vendredi le ministère de l’Éducation nationale, au lendemain d’une attaque mortelle dans un établissement à Nantes.
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé jeudi « une intensification des contrôles mis en place aux abords et au sein des établissements scolaires », après l’attaque au couteau qui a fait un mort et trois blessés dans un lycée de Nantes. Ces contrôles ont été mis en place après une rixe qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne en mars dernier.
À ce stade, toutes les académies, « à quelques exceptions » près, ont fait l’objet de contrôles aléatoires, a indiqué le ministère à l’AFP.
« Il n’y a pas d’objectifs quantitatifs, l’idée étant que les préfets, les Directeurs académiques des services de l’Éducation nationale (DASEN) et les recteurs travaillent ensemble », a poursuivi cette source, pour décider où réaliser ces contrôles, par exemple dans des établissements considérés comme à risque, notamment à cause de signalements précédents.
Installation possible de portiques dans les écoles
Le Premier ministre a également qualifié jeudi de « piste » la possibilité d’installer des portiques à l’entrée des établissements scolaires. À ce stade, le ministère de l’Éducation nationale assure n’avoir ni chiffre ni remontée d’expérience d’établissements qui se seraient équipés de tels portiques, qui sont davantage des tourniquets.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a équipé depuis 2016 ses lycées publics de « systèmes de filtrage avec portique (tourniquet, tripode, sas d’entrée) » mais aussi certains établissements de caméras de vidéosurveillance, selon son site internet.
Concrètement, les lycéens ont souvent un badge qui leur permet de franchir ces dispositifs, qui n’ont pas vocation à contrôler le contenu de leurs sacs.
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