Présidentielle 2022 : « Je veux porter un nouvel espoir », lance Valérie Pécresse en meeting à Paris

Par Epoch Times avec AFP
14 février 2022 10:36 Mis à jour: 14 février 2022 11:56

Valérie Pécresse a voulu galvaniser les quelque 7500 personnes venues pour son premier grand meeting à Paris, en vantant sa « nouvelle France ».

« Je veux porter un nouvel espoir, celui d’une nouvelle France que nous devons reconstruire ensemble », a lancé la candidate bien décidée à se poser en alternative au quasi candidat Emmanuel Macron, plaidant pour une France « réconciliée » et qui « réinvente son rapport au travail ».

Cherchant parfois le bon ton dans un discours d’1H20, elle a estimé que « nous sommes à la croisée des chemins ». Mais, a-t-elle assuré, il n’y a « pas de fatalité. Ni au grand remplacement, ni au grand déclassement », visant sans le nommer des termes chers au candidat conservateur Eric Zemmour.

Valérie Pécresse a promis de reprendre « le contrôle de cette immigration débordante qui débouche sur la création de zones de non-France » et revendiqué « de vouloir l’assimilation ».

Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari ne s’est pas privé d’ironiser, sur Cnews, sur une « belle » scénographie mais avec une « actrice qui ne semblait pas dans un de ses très grands jours » avec un « long » discours qui « sonnait assez faux« .

Le « travailler plus pour gagner plus »

Défendant « un pacte de réconciliation nationale », elle a plaidé pour la construction d’une « nation éducative », la défense du nucléaire, ou encore une hausse de 10% des salaires sur le quinquennat…

« Dès cet été, chaque salarié gagnant 1400 euros nets gagnera 500 euros de salaire de plus par an », a-t-elle promis, en citant le « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy. « Moi j’ajoute liberté » sur le temps de travail ou le rachat des RTT.

Elle a tenu à saluer l’« audace », la « force » et la « vision » de l’ancien Président, après l’avoir rencontré et alors que jeudi Le Figaro se faisait l’écho de propos sévères prêtés en privé à Nicolas Sarkozy qui aurait dit qu’elle était « inexistante » dans une campagne sans « dynamique ».

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