Les répercussions du port du masque chez les enfants et adolescents : des résultats alarmants

Par Nathalie Dieul
23 janvier 2021 14:54 Mis à jour: 12 février 2021 05:39

Une étude de grande envergure de l’Université de Witten-Herdecke, en Allemagne, a mesuré l’impact des mesures sanitaires sur les enfants et adolescents. Les résultats sont alarmants.

Les données recueillies par les universitaires portent sur 25 930 enfants et adolescents, jusqu’à l’âge de 18 ans, en date du 26 octobre 2020. Le registre mis en place par 363 médecins a regroupé les observations de parents, enseignants et autres acteurs de la santé ou de l’enfance. Il s’agit de la plus grande enquête mondiale sur les conséquences du port du masque sur une durée prolongée.

La durée moyenne du port du masque était de 270 minutes par jour, ce qui représente 4 h 30. Les résultats sont édifiants : 68 % des répondants ont remarqué des effets indésirables chez les enfants.

Parmi ce pourcentage, 60 % des enfants et adolescents ont connu de l’irritabilité, 53 % des maux de tête, 50 % de la difficulté à se concentrer, 49 % moins de bonheur, 44 % de la réticence à aller à l’école, 42 % de l’inconfort, 38 % des troubles d’apprentissage et 37 % de la somnolence ou de la fatigue.

Parmi d’autres effets répertoriés, avec des pourcentages se situant entre 15 et 30 % donc quand même non négligeables : la sensation d’étouffement, des vertiges, de la sècheresse au niveau du cou, des syncopes, de la réticence à bouger ou à jouer, des démangeaisons nasales, des nausées.

Dans 5 à 15 % des cas rapportés, les conséquences du port du masque peuvent amener le sujet à se sentir faible, avoir des douleurs abdominales, une respiration accélérée, l’impression d’être malade, une oppression dans la poitrine, une perte d’appétit ou encore de la tachycardie.

Enfin, les derniers symptômes moins fréquents répertoriés sont des acouphènes (4,5 % des cas), des évanouissements ou une altération de la conscience à court terme (2,2 %) et des vomissements (1,9 %).

Des parents ont par ailleurs remarqué des changements sur les habitudes de sommeil depuis que leurs enfants portent des masques, comme le fait que celui-ci dort moins bien que d’habitude (31,1 %) ou davantage (25 %).

Les responsables de l’étude concluent qu’un certain pourcentage d’enfants et d’adolescents se plaignent d’effets non négligeables dus au port du masque et que « ces enfants ne devraient pas être stigmatisés ».

En se basant sur ces données, « on peut dire que les effets des masques obligatoires sur la qualité de vie et vraisemblablement aussi sur la santé des enfants ne devraient pas être ignorés par les politiciens et par la société », assurent les chercheurs, d’autant plus que l’efficacité du port du masque chez les enfants est discutable, rappellen-t-ils.

« Il est urgent d’effectuer une analyse précise des risques et bénéfices », concluent les responsables de l’étude, qui conseillent aux adultes de réfléchir collectivement à prendre certains risques résiduels sur eux-mêmes afin « de permettre aux enfants d’avoir une meilleure qualité de vie sans avoir à porter de masque ».

L’étude est encore en cours et les chercheurs invitent parents, médecins, pédagogues et autres personnes en contact avec des enfants à y participer. Les chercheurs précisent qu’ils ne sont pas des militants anti-masques et que leur recherche est neutre et libre de toute organisation politique.

Focus sur la Chine – Découvertes sur le laboratoire de Wuhan

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