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Retour des djihadistes : « J’aurais préféré rentrer dans un pays où il y a plus l’islam », affirme une Française ayant rejoint l’EI

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Plusieurs femmes de djihadistes accompagnées de leur progéniture fuient les combats qui ont lieu près de la ville de Baghouz, dans la province de Deir Ezzor, à l’est de la Syrie. Crédit : FADEL SENNA/AFP/Getty Images.

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Durée de lecture: 4 Min.

Le 12 février, l’AFP a publié une vidéo dans laquelle apparaissent deux djihadistes françaises venant de fuir le village de Baghouz, « dernier réduit de l’État islamique en Syrie ».
Depuis que l’alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenue par une coalition internationale emmenée par Washington a lancé l’assaut final pour chasser les derniers djihadistes du pays le 9 février, les femmes et les enfants des combattants de Daech tentent de quitter les zones de combat.

Entièrement voilée, cette femme a affirmé aux journalistes de l’AFP qu’elle était âgée de 31 ans et qu’elle était originaire de Lyon. Crédit : FADEL SENNA/AFP/Getty Images

Revêtues d’un voile intégrale, les deux ressortissantes françaises retrouvées par les journalistes de l’AFP sont accompagnées de leurs enfants en bas âge. Elles font partie d’un petit groupe rassemblé sur la plateforme d’une camionnette où se côtoient différentes nationalités.
L’équipage doit être acheminé vers un camp de déplacés situé dans le nord de la Syrie, où les familles des djihadistes sont réunies et tenues sous haute sécurité.
Interrogées par l’AFP, les deux femmes qui se disent originaires de Lyon et de Bordeaux cherchent à se dédouaner et à se faire passer pour des victimes de la « propagande » de l’EI :
« Bien sûr que l’on regrette, on a tout perdu en venant ici. Qu’est-ce que vous voulez que l’on fasse ? On s’est retrouvées coincées, on s’est retrouvées piégées », soutient celle que l’AFP présente sous le nom de Christelle.

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Alors que la France devrait prochainement rapatrier 130 à 150 djihadistes et leur famille, la jeune femme ne semble pas enchantée à l’idée de revenir dans l’Hexagone, et paraît même déjà regretter la charia qui avait cours sous le joug des séides du califat :
« J’aurais préféré rentrer dans un pays où il y a plus l’islam, parce qu’en France on ne peut pas forcément vivre notre religion comme on veut », déclare-t-elle.
« Ils interdisent le niqab, ils interdisent de vivre, on a pas de droits », renchérit son acolyte.

Assises au fond d’une camionnette qui les emmène vers le nord de la Syrie, les deux ressortissantes françaises sont accompagnées des jeunes enfants qu’elles ont eus avec leurs maris respectifs, combattants de l’EI. Crédit : FADEL SENNA/AFP/Getty Images.

« Même Sarkozy l’a dit : ‘Soit vous restez comme ça, soit vous quittez le pays.’ Voilà, on a quitté le pays, c’est à cause de tous les politiciens qu’il y a en France », ajoute la jeune femme.
Des déclarations proprement stupéfiantes : les femmes de djihadistes jugées en Irak ou en Syrie pour leur implication aux côtés de l’EI encourent des peines pouvant aller jusqu’à la mort, ce qui n’est évidemment pas le cas en France où les conditions de détention sont d’ailleurs loin d’être équivalentes.
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