Logo Epoch Times

Rima Hassan rejoint la flottille partie pour Gaza aux côtés de Greta Thunberg

top-article-image

L'eurodéputée LFI Rima Hassan.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

L’eurodéputée de La France insoumise, Rima Hassan, a annoncé samedi qu’elle embarquait à bord de la Global Sumud Flotilla, un convoi maritime d’aide humanitaire dirigé notamment par la militante suédoise Greta Thunberg et parti de Barcelone à la fin août en direction de la bande de Gaza.

« Nos gouvernements sont responsables de la poursuite du génocide à Gaza », a accusé sur le réseau X l’eurodéputée franco-palestinienne. En juin déjà, elle avait pris place à bord d’un voilier en partance pour Gaza, avant que celui-ci ne soit arraisonné par Israël.

Des attaques dénoncées

La parlementaire a également fustigé « le silence » des exécutifs européens après deux attaques visant, selon elle, la flottille. Cette dernière a affirmé qu’un de ses bateaux avait été pris pour cible par un drone, alors qu’il était ancré au large de Sidi Bou Saïd, près de Tunis. « Face à cette inaction, je rejoins cette initiative citoyenne qui est le plus grand convoi maritime humanitaire jamais réalisé », a ajouté la militante de la cause palestinienne, régulièrement au centre des polémiques pour ses positions sur le conflit israélo-palestinien.

Un convoi déjà entravé à deux reprises

Les navires de la Global Sumud Flotilla – « sumud » signifiant « résilience » en arabe – ont pour objectif de rallier Gaza afin d’y acheminer une cargaison humanitaire. Deux précédentes tentatives, menées en juin et en juillet, avaient été stoppées par les autorités israéliennes. Cette fois, Rima Hassan a choisi de rejoindre le convoi humanitaire dans le port tunisien de Bizerte.

La bande de Gaza, ravagée par la guerre déclenchée à la suite de l’attaque inédite du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, connaît aujourd’hui une situation dramatique. En août, les Nations unies ont déclaré l’état de famine dans l’enclave, avertissant qu’un demi‑million de personnes s’y trouvent dans une situation jugée « catastrophique ».