Seine-et-Marne : contrôlé pendant son jogging, il se force à tousser et crache au visage des policiers

Par Paul Tourège
27 mars 2020 12:13 Mis à jour: 27 mars 2020 16:25

Furieux d’être contrôlé dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement, un coureur n’a pas hésité à cracher sur les fonctionnaires de police et à les injurier.

Les faits ont eu lieu le mercredi 25 mars route de la Reine Amélie, dans la forêt de Fontainebleau.

Vers 17 h 30, un habitant d’Avon âgé de 31 ans est contrôlé par les gendarmes alors qu’il fait son jogging, une activité physique tolérée tant qu’elle est pratiquée de manière individuelle à moins d’un kilomètre de son domicile et pendant une durée inférieure à une heure.

Connu des services de police, le trentenaire a toutefois refusé de présenter sa carte d’identité et son attestation de déplacement dérogatoire, indispensable depuis l’entrée en vigueur des mesures de confinement destinées à lutter contre la propagation du virus du PCC.

Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le «  virus du PCC  », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

Selon Le Parisien, le coureur aurait ensuite injurié les policiers avant de se rebeller. Les agents l’ont alors menotté afin de le conduire au commissariat de Fontainebleau. C’est là qu’il se serait mis à tousser et à cracher au visage des fonctionnaires.

Le suspect a été conduit au centre hospitalier de Fontainebleau afin d’y faire un dépistage. Son état de santé ne semblant pas particulièrement alarmant, il n’a toutefois finalement pas été dépisté. Les agents de police l’ayant côtoyé n’ont pas non plus été testés.

« Nous réclamons des sanctions exemplaires »

Le trentenaire a été placé en garde à vue au commissariat de Fontainebleau, où il a passé la nuit du 25 au 26 mars. Remis en liberté, il doit être convoqué ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

« Nous condamnons fermement ces faits-là. Nous réclamons des sanctions exemplaires et le dépistage systématique de nos collègues. Ils sont en première ligne et risquent leur vie. Sans équipements barrière, il ne doit pas y avoir d’intervention », a déclaré Christophe Gonzalez, secrétaire du syndicat de police Alliance en Seine-et-Marne, dans les colonnes du Parisien.

« Désormais, une fois sur deux, les contrôles se passent mal. Il y a régulièrement des outrages, de la rébellion ou des crachats », conclut M. Gonzalez.

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