COVID-19

Un célèbre médecin pro-vaccin soupçonne que l’injection de rappel Pfizer a fait décoller son cancer

octobre 5, 2022 10:37, Last Updated: octobre 5, 2022 20:09
By SUZANNE BURDICK, THE DEFENDER

Après avoir réalisé que son injection de rappel Covid‑19 avait peut‑être renforcer son cancer, Michel Goldman, M.D., Ph.D., professeur d’immunologie et de pharmacothérapie à l’Université libre de Bruxelles (ULB) en Belgique, a décidé de rendre cette information publique. C’était « la bonne chose à faire ».

Cet article a été publié à l’origine par The Defender ‑ le site d’actualités et d’opinions de Children’s Health Defense.

Michel Goldman, M.D., Ph.D., professeur d’immunologie et de pharmacothérapie à l’Université libre de Bruxelles (ULB) en Belgique, soupçonne que sa troisième dose du vaccin Covid‑19 de Pfizer a peut‑être fait décoller son cancer.

Âgé de 67 ans, le Dr Goldman est un des défenseurs les plus connus de la recherche médicale en Europe et un partisan de longue date des vaccins.

Il a cependant déclaré à The Atlantic vouloir que la discussion devienne transparente concernant les vaccins Covid‑19. Il a fait part de ses soupçons selon lesquels l’injection de rappel Pfizer reçue le 22 septembre 2021 pourrait avoir induit une progression rapide de son lymphome T angio‑immunoblastique (LTAI), un type de lymphome diagnostiqué avant l’injection de rappel.

Après le diagnostic, le Dr Goldman s’est empressé de se faire vacciner, croyant en avoir particulièrement besoin, car une fois la chimiothérapie commencée, son système immunitaire serait compromis.

Mais après avoir reçu l’injection, le scanner de suivi du Dr Goldman a révélé quelque chose d’inattendu : en quelques jours seulement, son cancer s’était développé extrêmement rapidement et des points cancéreux étaient apparus partout.

« C’était comme si quelqu’un avait allumé un feux d’artifice dans le corps de Michel », a écrit The Atlantic.

Michel Goldman et son frère, Serge Goldman, chercheur et chef du service de médecine nucléaire de l’hôpital universitaire de l’ULB, ont soupçonné que l’injection de rappel de Covid‑19 a pu déclencher la prolifération rapide de la croissance cancéreuse dans son corps.

Le scanner initial avait été « un peu inquiétant », a déclaré Serge Goldman à The Atlantic, car il montrait un groupe asymétrique de ganglions cancéreux autour de l’aisselle gauche, là où les deux premières doses de vaccin avaient été administrées.

Le scanner réalisé après la troisième dose de Michel a montré que l’asymétrie du cancer s’était inversée et qu’il était regroupé autour de son aisselle droite, là où il avait reçu la troisième injection.

Les frères savaient qu’il pouvait s’agir d’une simple coïncidence, mais ils ont pensé qu’il était important d’étudier la possibilité que le vaccin soit à l’origine de ce regroupement, car cela pourrait signifier que d’autres personnes atteintes de certaines formes de cancer risquent de voir leur cancer progresser plus rapidement sous l’effet du vaccin Covid‑19.

C’est ainsi que le 25 novembre 2021, les frères – qui avaient déjà écrit des études ensemble – et d’autres collègues ont publié un rapport de cas dans lequel ils décrivaient l’expérience de Michel Goldman et invitaient la communauté scientifique à étudier le phénomène pour voir s’il se produisait chez les patients diagnostiqués avec le LTAI.

« Étant donné que les vaccins à ARNm modifiés par des nucléosides activent fortement les cellules auxiliaires folliculaires T, il est important d’explorer l’impact possible des vaccins à ARNm approuvés contre le SRAS‑CoV‑2 sur les néoplasmes affectant ce type de cellules », ont écrit les auteurs.

Les frères ont déclaré que l’étude de cas « suggère que la vaccination avec le vaccin ARNm BNT162b2 [de Pfizer‑BioNTech] pourrait induire une progression rapide de l’AITL ».

Ils notent toutefois qu’il serait « prématuré » d’extrapoler les résultats du cas de Michel Goldman à d’autres patients atteints du même type de cancer et que « des études spécifiques sont nécessaires ».

Rendre l’affaire publique était « la bonne chose à faire »

L’étude du cas de Michel Goldman a enrichi la littérature scientifique qui vise à comprendre les relations entre les vaccins à ARNm et le fonctionnement des cellules T auxiliaires.

Par exemple, des chercheurs ont remarqué que les vaccins à ARNm stimulent les lymphocytes T auxiliaires, ce qui pourrait expliquer pourquoi le LTAI de Michel Goldman s’est emballé après sa troisième injection de rappel.

« Peut‑être que les injections ont donné un tel coup de fouet à ses cellules T auxiliaires qu’elles sont devenues folles », rapporte The Atlantic. « Si elles étaient enclines à former des tumeurs, ou si elles étaient déjà cancéreuses, alors la surstimulation pourrait avoir aggravé le problème ».

Des recherches impliquant des scanners corporels de certaines personnes qui reçoivent des vaccins à ARNm – y compris des patients atteints de cancer – montrent une activité accrue dans les ganglions lymphatiques près de l’aisselle, du côté où l’injection a été reçue.

En février 2018, une équipe de chercheurs du Columbia University’s Institute for Cancer Genetics a publié une étude utilisant des souris avec une paire de mutations génétiques – les deux mêmes mutations que celles trouvées dans la tumeur de Michel Goldman – montrant que les mutations prédisposent les cellules T à se rebeller.

L’étude a également montré que lorsque l’on injectait aux souris des globules rouges de mouton – comme substitut expérimental aux microbes envahissants – les souris développaient le même sous‑type de lymphome que celui de Michel Goldman.

Michel Goldman a déjà dirigé un projet européen de 2 milliards de dollars visant à accélérer la recherche de nouveaux médicaments. En décembre 2020, il s’est publiquement prononcé en faveur de la sécurité des vaccins à ARNm.

À l’époque, il avait déclaré que le risque le plus élevé – en particulier pour les personnes vulnérables – était de ne pas se faire vacciner et que sa principale préoccupation concernant la vaccination à ARNm était que les gens puissent utiliser les effets secondaires possibles comme argument pour ne pas se faire vacciner.

Il dirige actuellement l’Institute for Interdisciplinary Innovation in Healthcare, ou I3h, un pôle universitaire destiné à aider les projets de conception de médicaments.

Michel Goldman ne regrette pas d’avoir rendu son cas public, même s’il a présenté des preuves contestables de la sécurité des vaccins à ARNm pour des personnes comme lui.

« Je suis toujours convaincu que c’était la bonne chose à faire », a‑t‑il déclaré à The Atlantic.

Il reste catégorique sur le fait que les vaccins Covid‑19 sont utiles pour la grande majorité des gens, mais il ne sait pas s’il recevra lui‑même une autre dose de rappel.

« Je ne sais pas ce que je vais faire », a‑t‑il déclaré.

Cet article a été publié à l’origine par The Defender – le site d’actualités et d’opinions de Children’s Health Defense sous licence Creative Commons CC.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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