Vaccination en France : l’utilisation du vaccin AstraZeneca étendue aux « 65-75 ans » avec « comorbidités »

Par Epoch Times avec AFP
1 mars 2021 20:10 Mis à jour: 3 mars 2021 10:58

De nombreux soignants ont boudé ce vaccin, notamment en raison d’effets secondaires plus prononcés.

L’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) va être étendue aux personnes âgées de 65 à 75 ans présentant des comorbidités, a déclaré le 1er mars le ministre de la Santé, Olivier Véran sur France 2.

« Désormais », les personnes âgées de « 50 ans et plus, incluant les 65-75 ans », qui souffrent de « ce qu’on appelle des comorbidités, des fragilités », pourront « se faire vacciner avec AstraZeneca », chez « leur médecin traitant, dans l’hôpital qui les suit » ou « dans quelques jours en pharmacie », a précisé M. Véran. « Pour les personnes qui ont 75 ans et plus, c’est toujours le Pfizer ou le Moderna » qui sera injecté « en centre de vaccination », a ajouté le ministre.

Boudé par les soignants

Le gouvernement avait d’abord réservé l’AstraZeneca à tous les professionnels de santé, y compris les moins de 50 ans, et aux deux millions de personnes de 50 à 64 ans atteintes d’une comorbidité (diabète, hypertension, antécédents de cancer…), qui peuvent se faire vacciner chez les médecins généralistes depuis jeudi dernier.

Mais de nombreux soignants ont boudé ce vaccin, notamment en raison d’effets secondaires plus prononcés, le plus souvent de forts symptômes grippaux, chez les personnes plus jeunes. Des questions ont aussi émergé sur l’efficacité de ce sérum pour contrer le variant sud-africain du coronavirus.

« L’AstraZeneca n’est pas recommandé pour les plus de 65 ans »

Selon l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) rendu public mardi, le vaccin d’AstraZeneca n’est pas recommandé pour les plus de 65 ans, faute de données actuellement disponibles sur son efficacité dans cette classe d’âge. « Il manque des données pour les patients de plus de 65 ans, ces données vont arriver dans les semaines qui viennent, dans l’intervalle, nous recommandons son utilisation chez les moins de 65 ans », a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, lors d’un point presse en ligne.

La HAS aurait-elle changé d’avis ?

Dans son annonce le même jour, Olivier Véran affirme que la Haute autorité de santé « considère désormais, depuis aujourd’hui, que tous les vaccins dont nous disposons en France, le AstraZeneca, le Pfizer et le Moderna, ont une efficacité qualifiée de remarquable ». L’extension de l’utilisation de l’AstraZeneca va permettre de toucher « 2,5 millions de Français », a indiqué le ministre.

En outre, pour les personnes éligibles au vaccin à ARN (Pfizer ou Moderna) qui produiront un test PCR positif « à un moment donné » ou une sérologie positive, « une seule injection suffira » désormais. « C’est une bonne nouvelle pour (…) les Français qui pourront récupérer » la deuxième dose, a estimé M. Véran. « Rien que sur le mois de mars, nous comptons proposer une première vaccination à 6 millions de Français », a-t-il dit, ce qui « fera 9 millions au total depuis le début de la campagne ».

 

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