COVID-19

Les vaccins Covid contaminent le lait maternel avec de l’ARNm  

septembre 30, 2022 14:57, Last Updated: septembre 30, 2022 14:57
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Une nouvelle étude publiée sur le site JAMA Network (de la revue médicale Journal of the American Medical Association, JAMA) conclut que l’ARNm des vaccins Covid peut être transmis en petites quantités par le lait maternel.

Les auteurs de l’étude ont examiné onze « personnes allaitantes », après avoir reçu les injections d’ARNm de Pfizer ou de Moderna.

Neuf d’entre elles étaient blanches, une noire et une asiatique.

Cinq des participantes « avaient un ARNm de vaccin détectable dans leur lait maternel ».

Trois d’entre elles ont eu les injections de Pfizer et deux de Moderna.

Les mères, âgées de 22 à 37 ans, ont été vaccinées entre 4 et 25 semaines après l’accouchement.

Les auteurs ont utilisé une technique appelée transcriptase inverse quantitative en deux étapes ‑ réaction en chaîne par polymérase.

La publication a surpris le Dr Christiane Northrup, ancienne membre de l’American College of Obstetricians and Gynecologists.

« Lorsqu’un groupe parmi nous a commencé à observer des problèmes d’hémorragie inhabituels et parfois graves chez les femmes et les enfants, simplement parce qu’ils se trouvaient à proximité de personnes ayant reçu des injections de Covid, nous avons lancé une initiative appelée ‘My Cycle Story’, une base de données destinée à recueillir les histoires et les données des femmes qui étaient affectées », a déclaré le Dr Northrup à Epoch Times.

« Malgré le fait que notre groupe compte des chercheurs et des scientifiques de classe mondiale, les résultats de nos recherches ont été rejetés à plusieurs reprises par des revues grand public telles que le British Medical Journal. Nous avons donc été très surpris que cette étude appelant à la prudence quant aux effets des injections contre le Covid sur le lait maternel ait pu être publiée dans une revue médicale aussi traditionnelle », a ajouté le Dr Northrup.

Au cours des trois années précédant le mois de mars, JAMA a publié l’article le plus cité et a accueilli 20 des 50 premiers articles dans le domaine des revues médicales générales en libre accès.

Une certitude ?

Les résultats de l’étude ont montré que l’ARNm du vaccin a été détecté entre 1,3 picogramme par millilitre (pg/ml) et 16,78 pg/ml. La limite de détection était de 1 pg/ml.

Un picogramme correspond à un billionième de gramme.

Le Dr Nazeeh Hanna, auteur principal de l’étude, a déclaré par courriel à Epoch Times : « C’est très probablement sans danger après une vaccination maternelle. Cependant, pour être prudent, il faut éviter d’allaiter pour deux jours après le vaccin, puis reprendre le cours normal des choses. » 

Viki Male, une immunologiste, a écrit sur Twitter à propos de l’étude que « la concentration maximale est de 0,1 partie par milliard » et que « cela équivaut à peu près à une seule larme dans une piscine olympique ». 

« Je ne m’en inquiéterais pas moi‑même, mais les auteurs font remarquer que les personnes qui s’en inquiètent pourraient préférer être ‘prudentes’ (…) pendant 48 heures après la vaccination », dit‑elle dans un autre message sur les médias sociaux.

Le Dr James Thorp, médecin materno‑fœtale, a longuement commenté l’étude pour Epoch Times.

« Même de petites quantités d’ARN messager pourraient potentiellement avoir des ramifications importantes sur le nouveau‑né et pourraient potentiellement être amplifiées par le système immunitaire. C’est une excuse extrêmement faible et ils tentent de minimiser les implications de cette découverte inquiétante. La publication d’une telle étude 20 mois après avoir promu le vaccin pour les femmes enceintes et les mères qui allaitent est inacceptable et constitue une violation majeure de la science. »

« L’impact réel »

Le Dr Hanna a souligné que « l’impact réel est tel qu’il a été énoncé dans la discussion », faisant référence au paragraphe suivant :

« Ces données portent pour la première fois à notre connaissance la biodistribution de l’ARNm du vaccin Covid‑19 aux cellules mammaires et la capacité potentielle des VE (vésicules extracellulaires) tissulaires à emballer l’ARNm du vaccin qui peut être transporté vers des cellules distantes. Peu de choses ont été rapportées sur la biodistribution et la localisation des nanoparticules lipidiques dans les tissus humains après la vaccination par l’ARNm Covid‑19. Chez les rats, jusqu’à 3 jours après l’administration intramusculaire, de faibles niveaux d’ARNm du vaccin ont été détectés dans les tissus du cœur, des poumons, des testicules et du cerveau, indiquant une biodistribution tissulaire. Nous supposons que, après l’administration du vaccin, les nanoparticules lipidiques contenant l’ARNm du vaccin sont transportées vers les glandes mammaires par voie hématogène et/ou lymphatique », peut‑on lire dans l’étude.

Le Dr Thorp a ajouté un commentaire : « L’étude rapportée dans le réseau JAMA est inquiétante et constitue un aveu flagrant de l’échec total et de la culpabilité des CDC et de la FDA corrompus. Il suffit de suivre la piste de l’argent (pdf) pour exposer la corruption du CDC/FDA, d’autres organes gouvernementaux, des conseils de spécialistes et de l’ensemble du complexe industriel médical. »

« Je soupçonne que l’histoire montrera que nombre des 21 conseillers de la FDA ayant voté en faveur des injections contre le Covid‑19 chez les enfants ont évité de divulguer d’importants conflits d’intérêts », a déclaré le Dr Thorp.

Plus tôt en septembre, Epoch Times a demandé à la FDA de fournir les études/données qu’elle cite pour recommander les vaccins Covid‑19, y compris les rappels, aux femmes qui allaitent.

La FDA a répondu par un lien vers une page des CDC qui recommande les vaccins pour les femmes enceintes.

Epoch Times a ensuite envoyé un courriel de suivi demandant pourquoi la FDA n’a pas mis à jour sa fiche d’information destinée aux prestataires de soins de santé si elle affirme que les femmes allaitantes peuvent recevoir le vaccin en toute sécurité. La fiche d’information indique toujours que l’on ne dispose pas de données permettant de déterminer les effets des vaccins Covid sur les nourrissons allaités ou sur la production/excrétion de lait.

La FDA n’a pas répondu au courriel de suivi.

Les CDC ont déclaré à Epoch Times par courriel le 30 août que : « La vaccination contre le Covid‑19 est recommandée aux personnes qui sont enceintes, qui allaitent, qui essaient de tomber enceinte maintenant ou qui pourraient tomber enceinte à l’avenir. En outre, toutes les personnes éligibles, y compris celles qui sont enceintes, qui allaitent, qui essaient de tomber enceintes maintenant ou qui pourraient tomber enceintes à l’avenir, devraient recevoir une injection de rappel et rester à jour avec leurs vaccins Covid‑19. Si vous avez des questions sur la vaccination, parler avec votre professionnel de santé peut vous aider, mais ce n’est pas obligatoire. »

Le gouvernement britannique a déclaré en août que les vaccins Covid‑19 ne devaient pas être utilisés chez les femmes enceintes ou allaitantes.

Le Conseil mondial de la santé a demandé l’interdiction et un moratoire mondial sur le vaccin Covid‑19 chez tous les patients, en particulier pendant la grossesse et chez les mères qui allaitent.

« Un axiome de la médecine veut que l’on ne donne jamais aux femmes enceintes ou allaitantes un nouveau médicament ou une nouvelle thérapie qui n’a pas été testé de manière approfondie pendant de nombreuses années. Donner aux femmes enceintes ou allaitantes une injection accélérée pour une infection dont le taux de survie est de 99% va à l’encontre du bon sens », a ajouté le Dr Northrup.

Epoch Times a contacté Pfizer, Moderna, la FDA et les CDC pour une demande de commentaires.

Couverture de Meiling Lee.

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