Ces 138 hauts fonctionnaires chinois ayant été déchus partagent tous une chose en commun

Ils étaient tous impliqués dans la persécution de la pratique spirituelle du Falun Gong

1 janvier 2018 21:56 Mis à jour: 12 janvier 2018 18:12

Lorsque le dirigeant chinois Xi Jinping a pris la tête du Parti communiste chinois (PCC) en novembre 2012, il a commencé une campagne de corruption implacable pour éliminer ses ennemis politiques de la faction opposée.

La campagne anti-corruption est toujours forte aujourd’hui. Récemment, l’enquête médiatisée de l’ancien tsar de la censure internet, Lu Wei, a montré que Xi n’avait pas encore abandonné.

Après cinq ans de campagne de nombreux « tigres et mouches » – le jargon du Parti pour désigner les fonctionnaires de haut et bas rang – ont été purgés, accusés de corruption, pour avoir accepté des pots-de-vin ou détourné de l’argent. Les plus touchés ont été cependant les membres de la faction Jiang, loyaux à l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin. À la fin 2014, 55″tigres » avaient été purgés.

En octobre, le magazine d’affaires chinois Caixin a publié un rapport succinct, montrant combien le Parti avait changé depuis le 18ème Congrès National, lorsque Xi a pris le pouvoir. 96 « tigres » ont été condamnés et parmi eux, 16 avaient détourné chacun plus de 100 millions de yuan (près de 13 millions d’euros). 31 des 33 provinces en Chine ont vu des hauts fonctionnaires condamnés.

Le régime chinois a cependant échoué à identifier un crime que beaucoup des fonctionnaires purgés ont commis – la persécution des pratiquants du Falun Gong en Chine.

Le Falun Gong est une ancienne discipline spirituelle chinoise consistant en des exercices méditatifs lents et des enseignements moraux basés sur les principes de vérité, de compassion et de tolérance. Selon une étude nationale, il y avait 70 millions de pratiquants du Falun Gong en Chine en 1999, sept ans après que la discipline ait été introduite au public pour la première fois. Les pratiquants indiquent que le nombre véritable était de plus de 100 millions. Inquiet que la popularité du Falun Gong ne menace le contrôle du Parti, l’ancien dirigeant Jiang Zemin, à la tête de la Chine de 1989 à 2002, a initié une persécution à l’échelle nationale contre les pratiquants, souvent par la torture, le lavage cerveau, le travail forcé et des sentences d’emprisonnements lourdes.

Des pratiquants de la pratique spirituelle du Falun Gong faisant les exercices debout à Pékin avant le début de la persécution en 1999. (Courtoisie de Minghui.org)

Selon Monghui.org, un site internet suivant la persécution en Chine, il y a un total de 137 965 de cas documentés de pratiquants du Falun Gong étant persécutés – expérimentant soit un abus physique, un abus psychologique, des violations des droits de l’homme basiques comprenant la détention illégale et des pertes financières comme des amendes illégales. Parmi ces pratiquants, 4154 ont été confirmés morts, au 1er décembre 2017. Le nombre de ces violations et les morts causés par la persécution sont probablement bien plus élevés en raison des difficultés à sécuriser et à transmettre une information vérifiée hors de Chine.

Le service de presse du Falun Gong, le Falun Dafa Information Center, estime que des millions de pratiquants ont été sujets à un emprisonnement illégal, au lavage de cerveau et à la torture. De plus, des enquêteurs indépendants ont rapporté que les pratiquants du Falun Gong sont la principale source d’organes en Chine, utilisée pour le réseau étendu du tourisme de transplantation d’organes en Chine, tuant les pratiquants dans l’opération.

Un examen détaillé de Minghui.org et les statistiques du World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong (WOIPFG) révèle que 138 des hauts fonctionnaires purgés ont été impliqués dans la persécution des pratiquants du Falun Gong. Voici quelques courtes biographies d’un échantillon de ces individus.

La Commission centrale des affaires politiques et légales

Zhou Yongkang, haut fonctionnaire de niveau national, ancien membre du Comité permanent du Politburo, l’organe de décision au plus haut niveau du PCC, et ancien chef de la Commission centrale des affaires politiques et légales. Il a été condamné à la prison à vie en juin 2015.

Zhou, un membre de la faction Jiang Zemin, était l’un des principaux complices derrière la persécution. Alors qu’il était le secrétaire du Parti de la province du Sichuan, ses efforts pour persécuter les pratiquants de Falun Gong locaux l’ont fait monter dans l’échelle politique.

Avant sa condamnation à vie pour corruption, Zhou Yongkang assiste à la session d’ouverture du Congrès national du peuple le 5 mars 2012. (Liu Jin/AFP/Getty Images)

La Commission centrale des affaires politiques et légales, contrôlant alors tout l’appareil de sécurité de la Chine, a agit comme un second pouvoir de base rivalisant avec Zhongnanhai – le quartier général du PCC à Pékin. Zhou s’est assuré que la Commission consacre annuellement plus d’argent pour financer la persécution que les dépenses annuelles pour l’armée chinoise. Zhou a pris la tête en donnant le feu vert au système approuvé par le Parti, d’un prélèvement d’organes à grande échelle sur les pratiquants du Falun Gong dans des opérations de transplantations – résultant en un grand nombre de morts.

Zhu Mingguoancien président du Comité provinciale du Guangdong de la Conférence consultative politique du peuple chinois. Il a été condamné à mort avec sursis en novembre 2016.

Zhu a été le secrétaire du Parti pour les bureaux locaux de la Commission centrale des affaires politiques et légales à Chongqing, province du Hainan et province du Guangdong. Il a été en charge de la persécution du Falun Gong à ces trois endroits. Le WOIPFG a émis de nombreuses publications décrivant les crimes de Zhu en conduisant la persécution.

L’armée

Xu Caihou, ancien membre du Politburo, ancien vice-président du Commission militaire centrale et ancien général en chef. Le 11 décembre 2014, un journal militaire chinois a publié un article de commentaire, appelant Xu un « démon national ». Alors qu’il était emprisonné, il est mort d’un cancer le 15 mars 2015.

Xu Caihou (D) saluant le secrétaire de la Défense des États-Unis Robert Gares au Pentagone à Washington le 27 octobre 2009. (Jim Watson/AFP/Getty Images)

Xu était l’une des principales personnes dans l’armée en charge de la persécution et de l’implantation des prélèvements d’organes forcés sur des prisonniers de conscience dans le système hospitalier de l’armée chinoise. Il est l’un des principaux complices de Jiang.

Guo Boxiong, ancien membre du Politburo, ancien vice-président de la Commission militaire centrale, ancien général en chef. Il a été condamné à la prison à vie en juillet 2016.

Guo Boxiong assiste à une réunion politique à Pékin le 5 mars 2013. (Goh Chai Hin/AFP/Getty Images)

Guo était considéré comme un « tigre militaire » et un des autres principaux complices de la persécution voulue de Jiang. La WOIPFG a émis un rapport d’investigation montrant comment l’armée chinoise, d’abord sous le contrôle de Jiang puis plus tard de Xu et Guo, a joué un rôle important dans la mise en place d’hôpitaux militaires afin d’effectuer les prélèvements d’organes sur les pratiquants du Falun Gong.

Département de travail du « Front Uni »

Ling Jihua, ancien vice-président de la Conférence consultative politique du peuple chinois, un organe de conseil du PCC, et ancien chef du département de travail du Front Uni, l’agence du PCC en charge de la subversion. Il a été condamné à la prison à vie en juillet 2016.

Ling Jihua assiste à la session de clôture du 18ème Congrès National à Pékin le 14 novembre 2012. (Feng Li/Getty Images)

En tant que chef du département de travail du Front Uni, c’était Ling qui supervisait la persécution des pratiquants du Falun Gong hors de Chine. À Hong Kong, Macao et aux États-Unis, il contrôlait les organisations de la communauté chinoise locale pour interférer avec les activités des pratiquants.

Zhou Zhenhong, l’ancien chef du département de travail du Front Uni dans la province du Guangdong. Il a été condamné à mort avec sursis en février 2014.

Zhou, précédemment maire et secrétaire du Parti dans la ville de Maoming dans le Guangdong, a été actif dans la persécution. Par la suite il a été promu par Li Changchun, alors secrétaire du Parti du Guangdong, pour être le chef du département de travail du Front Uni du Guangdong. Li est par la suite devenu le chef de la propagande du régime et un membre du Comité permanent du Politburo. L’appareil de propagande de Li a joué un rôle important dans la persécution en répandant des mensonges sur le Falun Gong.

Conseil d’État

Huang Ju, ancien membre du Comité permanent du Politburo, l’organe de décision au plus haut niveau du PCC, et ancien vice-premier ministre. Il est mort d’un cancer pancréatique à l’âge de 69 ans, alors qu’il occupait ces postes.

Huang Ju à la session d’ouverture du Congrès national du peuple le 5 mars 2007. (Getty Images)

Le 23 juillet 1999, Huang, qui était alors le secrétaire du Parti de Shanghai, a pris du pouvoir en reconnaissant que la persécution était « très opportune et absolument correcte ». Durant le 16ème Congrès national en 2002, il a été responsable d’un rapport détaillant comment la persécution devrait être « l’objectif ambitieux et la tâche principale dans les cinq prochaines années ». En 2003, Huang a été promu pour être le vice-premier ministre, en charge des finances du pays. C’est Huang qui a soutenu Jiang en dépensant un quart du PIB du pays en exécutant la persécution.

Secrétaires provinciaux du Parti

Bo Xilai, adjoint au niveau national, ancien membre du Politburo, ancien membre du Comité central et ancien secrétaire du Parti de Chongqing. Il a été condamné à la prison à vie en septembre 2013.

Bo Xilai lors d’une rencontre politique à Pékin le 13 mars 2012.  (Lintao Zhang/Getty Images)

Bo, alors qu’il occupait la position de maire et de secrétaire du Parti dans la ville de Dalian dans la province de Liaoning, gouverneur du Liaoning, et secrétaire du Parti de Chongqing, suivait activement la politique de persécution de Jiang. Avec Zhou Yongkang, il était le cerveau derrière la mise en place du système de prélèvement d’organes.

Sun Zhengcai, ancien membre du Politburo, ancien secrétaire du Parti de la province de Jilin et ancien secrétaire du Parti de Chongqing, ayant pris le poste après que Bo ait été écarté. Le 24 juillet 2017, un cas d’anti-corruption a été établi pour enquêter sur lui. Sun passe pour avoir été formé par la faction Jiang, après la chute de Bo Xilai, afin de devenir le prochain dirigeant du PCC, si un coup politique était réussi.

Shu Zhengcai lors du Congrès national du peuple au palais de l’Assemblée du Peuple à Pékin le 6 mars 2013.  (Feng Li/Getty Images)

Alors qu’il tenait un bureau politique dans le district de Shunyi de Pékin, province du Jilin et Chongqing, il n’a pas empêché l’exécution de la persécution. Le WOIPFG l’a nommé sur sa liste des responsables.

Zhou Benshun, l’ancien secrétaire du Parti de la province du Hebei, et ancien président du Comité permanent du Congrès national du peuple du Hebei. Il a été condamné à 15 ans de prison en février 2017.

Après être devenu membre de la Commission centrale des affaires politiques et légales, Zhou est devenu un tueur à gages du PCC dans la persécution du Falun Gong. Il a été très actif pour faire avancer les politiques de persécution autour du pays. Il était une figure régionale iconique qui a été promue car il marchait de près dans les pas de Jiang et Zhou Yongkang.

Xu Youfang, ancien secrétaire du Parti de la province du Heilongjiang, et président du Comité permanent du Congrès national du peuple du Heilongjiang. Il a été déchu de sa position en mars 2003.

Sous Xu, le camp de travail Wanjia de la ville de Harbin, le centre détoxification à Harbin, la prison pour femmes du Heilongjiang, le camp de travail de la ville de Daqing, et le centre de lavage de cerveau de Hong Wei Xing à Daqing sont tous devenus des endroits pour persécuter les pratiquants du Falun Gong. Xu a eu une intervention directe dans un incident au camp de travail Wanjia dans lequel 15 pratiquantes ont été jetées dans des cellules de prisons d’hommes en 2001. Certaines de ces femmes sont par la suite mortes des abus dont elles ont souffert.

Gouverneurs provinciaux

Su Shulin, ancien secrétaire-adjoint du Parti de la province de Fujian et ancien gouverneur de Fujian. Il a été placé sous enquête en octobre 2015.

Su Shulin durant son mandat de directeur à la compagnie pétrolière gérée par l’État Sinopec, à Hong Kong le 24 août 2009. (Mike Clarke/AFP/Getty Images)

Alors qu’il servait comme secrétaire de l’organisation du Parti à l’exploitation pétrolière de Daqing, il a proposé plus de 100 techniques de torture différentes à utiliser sur les pratiquants de Falun Gong de la ville de Daqing. Il a également tenu un posté clé au bureau de l’administration pétrolière de Daqing, où il tenait un centre de lavage de cerveau pour forcer les pratiquants locaux à abandonner leur foi par des abus psychologiques. Su a transformé Daqing en l’une des pires régions de la persécution. Comme gouverneur du Fujian, il a continué à appliquer la politique de persécution. 

Wei Hong, ancien secrétaire-adjoint du Parti de la province du Sichuan et ancien gouverneur du Sichuan. Il a été démis du niveau de ministre au niveau d’adjoint départemental. En février 2016, il a été démis de sa position de représentant au Congrès national du peuple, le corps législatif du PCC.

Alors qu’il servait à la tête du département de l’organisation du Parti dans la province du Sichuan, il a ouvertement calomnié le Falun Gong. Il était le principal fonctionnaire en charge de la persécution dans le Sichuan. Minghui.org l’a placé sur la listes des persécuteurs reconnus du Falun Gong.

Appareil de sécurité

Li Dongsheng,  ancien vice-ministre du ministère de la sécurité publique, et le chef d’orchestre derrière l’incident mis en scène de « l’auto-immolation » sur la place Tiananmen. Il a été condamné à 15 ans de prison en janvier 2016 pour corruption.

Li Dongsheng au palais de l’Assemblée du Peuple à Pékin le 14 octobre 2007. (Frederic J. Brown/AFP/Getty Images)

En tant qu’ancien dirigeant du Bureau 610, l’organisation du Parti chargée de persécuter la pratique spirituelle du Falun Gong, il a été directement impliqué dans l’arrestation illégale, la détention, la condamnation et les prélèvements d’organes sur les pratiquants du Falun Gong. En tant qu’ancien vice-président du diffuseur porte-parole du régime chinois CCTV, Li est responsable d’avoir répandu la propagande ayant diffamé le Falun Gong, incitant à la haine contre la pratique parmi le peuple chinois.

Wang Lijun, l’ancien chef de la police et vice-maire de Chongqing. Il a été condamné à 15 ans de prison en septembre 2012.

Wang Lijun à la rencontre annuelle du Congrès national du peuple à Pékin le 6 mars 2011. (Feng Li/Getty Images)

En servant comme chef de la police dans les villes de Tieling et Jinzhou dans la province du Liaoning, il a été tenu responsable pour avoir fait des recherches sur des méthodes de transplantation et pour avoir réalisé des prélèvements d’organes sur des pratiquants du Falun Gong.

Ma Jian, ancien vice-ministre du ministère de la Sécurité d’État. Il a été exclu du Parti en décembre 2016.

Ma était en charge du 19ème bureau du ministère, dont la tâche était de suivre les activités outre-mer des pratiquants du Falun Gong. La plupart des espions travaillant outre-mer venaient de ce bureau.

Département du chemin de fer

Liu Zhijun, ancien secrétaire du Parti du ministère des chemins de fer, et ancien dirigeant du ministère des chemins de fer. Il a été placé sous investigation en février 2011 et a été condamné à mort avec sursis en juillet 2013.

Liu Zhijun (D) étant interviewé à Pékin en 2009. (STR/AFP/Getty Images)

Liu était un membre clé de la faction Jiang. Tandis que Liu était ministre, le système du chemin de fer avaient ses propres cours de justice, son parquet et sa police. De nombreux pratiquants de Falun Gong travaillant dans le système du chemin de fer y ont été persécutés.

Industrie pétrolière

Wang Yongchun, ancien vice-président de Petrochina. Il a été condamné à 20 ans de prison en octobre 2015.

Wang est sur la liste des criminels sur Minghui.org en raison de son rôle dans la persécution alors qu’il était le président de l’exploitation pétrolière de Daqing. Plus tard, alors qu’il était à PetroChina, il a financé Zhou Yongkang afin d’exécuter la persécution.

Industrie automobile

Xu Jianyi, ancien président, directeur et secrétaire du parti de la compagnie automobile de FAW Group. Il a été condamné à 11 ans et 6 mois de prison en février 2017.

Xu a un jour publiquement déclaré que « le Falun Gong devrait être traité brutalement ». En occupant différents postes, comprenant celui de maire de Jilin (une métropole majeure, la deuxième plus grande ville de la province de Jilin dans le Nord-Est de la Chine), il a docilement exécuté la politique de persécution, lui permettant d’être promu à une si haute position dans le FAW Group.

Tribunaux

Xu Qianfei, l’ancien secrétaire du Parti et directeur de la haute cour du peuple. Il a été placé sous investigation le 24 juillet 2017.

Xu a travaillé dans différents tribunaux pendant 25 ans dans trois provinces, au Hainan, au Yunnan et au Jiangsu. Selon Minghui.org, il a été le principal coupable derrière la persécution des pratiquants du Falun Gong, condamnant les pratiquants à travers le système judiciaire au Yunnan.

Parquet

Chen Xu, ancien procureur général du parquet du peuple de Shanghai. Il a été placé sous investigation en mars 2017.

Chen, qui est devenu le président du premier tribunal intermédiaire de Shanghai en 1998 et secrétaire-adjoint de la Commission centrale des affaires politiques et légales de Shanghai en 2002, a été désigné par le WOIPFG pour son rôle dans la persécution des pratiquants à travers le système judiciaire.

SASAC

Jiang Jiemin, l’ancien président de Commission de supervision et d’administration des actifs d’État (SASAC). Il a été condamné à 16 ans de prison en octobre 2015.

Jiang Jiemin, lors de son mandat de président de la compagnie pétrolière d’État PetroChina à Hong Kong le 25 mars 2010. (Mike Clarke/AFP/Getty Images)

Durant son mandat dans le secteur pétrolier d’État, les pratiquants de Falun Gong travaillant dans l’industrie pétrolière ont été détenus, condamnés à la prison et aux camps de travail forcé puis jetés dans des centres de lavage de cerveau. Certains sont morts à la suite de la torture. 

Administration du cyberespace 

Lu Wei, ancien directeur de l’administration du cyberespace, et directeur adjoint du département de propagande. Le 21 novembre, il est devenu le premier tigre à être placé sous enquête après le 19ème Congrès national.

Lu Wei à la World Internet Conference à Wuzhen, dans la province du Zhejiang dans l’Est de la Chine le 19 novembre 2014.  (Johannes Eisele/AFP Photo/Getty Images)

Lu ne peut pas fuir sa responsabilité dans la persécution, étant donné que de nombreux pratiquants du Falun Gong ont été persécutés en raison de leurs publications et des commentaire en ligne sur la persécution en cours du PCC.

Maires

Xu Zongheng, ancien maire de la ville de Shenzhen dans la province du Guangdong. Il a été mis sous « shuanggui », la procédure extradisciplinaire du PCC en 2009. Il a été condamné à mort avec sursis en mai 2011.

Xu Zongheng lors d’une conférence de presse à Shenzhen le 1er décembre 2008. (Francois Bougon/AFP/Getty Images)

Durant son mandat à Shenzhen le niveau de persécution était fort, les pratiquants du Falun Gong étaient suivis, leurs téléphones surveillés et ils étaient kidnappés.

Huang Xingguo, ancien secrétaire du Parti de la ville de Tianjin, qui a aussi servi comme maire. Il a été limogé en septembre 2016 et référé au système de justice criminel en janvier 2017 pour être poursuivi.

Durant sa carrière politique à Ningbo (ville de la province du Zhejiang) et Tianjin, il a ouvertement calomnié le Falun Gong.

Selon Minghui.org, alors que Huang servait dans le gouvernement de Tianjin, il travaillait étroitement avec Zhang Gaoli, qui était le secrétaire du Parti de Tianjin de novembre 2007 à octobre 2012, en exécutant la persécution du Falun Gong. Juste avant la rencontre des deux sessions politiques en 2015, Huang n’a pas pu échapper à la responsabilité de 37 pratiquants du Falun Gong ayant été soit harcelés ou ont eu leurs maisons saccagées. Durant cette période, 60 à 70 pratiquants ont été détenus, et plus d’une dizaine ont été illégalement condamnés.

Version anglaise

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Un génocide moderne : La persécution du Falun Gong en Chine

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