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Affaire Benalla : le patron de la société Velours entendu comme témoin dans l’enquête sur le contrat russe

février 15, 2019 8:24, Last Updated: juillet 11, 2019 12:34
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Le président de la société de sécurité Velours, dont le nom est apparu dans l’affaire Benalla pour avoir assuré la sous-traitance d’un contrat avec un oligarque russe, doit être entendu mercredi comme témoin dans l’enquête ouverte à ce sujet, a indiqué le groupe à l’AFP.

Dans ce dossier tentaculaire, le nom de cette société, qui a employé l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron entre octobre 2014 et novembre 2015, a été cité dans les révélations en décembre de Mediapart à propos d’un contrat signé entre Mars, la société de Vincent Crase – ex-employé de LREM mis en examen avec M. Benalla pour les violences du 1er mai – et le sulfureux oligarque russe Iskander Makhmoudov.

Ce dernier, un milliardaire à la tête d’un empire industriel en Russie, est présenté par la justice espagnole comme faisant partie d’une puissante organisation criminelle.

La semaine passée, le parquet national financier (PNF) avait indiqué avoir ouvert une enquête sur ce contrat. Les investigations visent notamment des soupçons de « corruption », a rapporté Mediapart.

Les enquêteurs ont notamment demandé au président de Velours d’apporter les originaux du contrat de sous-traitance signé avec la société Mars lors de son audition, a affirmé une source proche du dossier à l’AFP.

Selon le président de Velours, c’est Alexandre Benalla qui a indiqué en mars 2018 à son ancien employeur que Vincent Crase cherchait un prestataire de sécurité pour une famille dont il n’a alors pas donné le nom.

S’en suivirent, toujours selon M. Bernard, plusieurs rendez-vous, parfois en présence d’Alexandre Benalla, afin de discuter du contrat, finalisé en juin 2018.

Lors d’une audition devant la commission d’enquête sénatoriale décidée après les révélations du Monde sur les violences commises le 1er mai, MM. Benalla et Crase ont assuré en janvier que le premier n’avait pas pris part à la négociation de ce contrat, conclu alors qu’il travaillait encore à l’Élysée.

D. S avec AFP

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