BAGNOLET : faute de pouvoir rembourser son crédit, une jeune femme dont l’appartement est squatté, risque d’être saisie par la justice

11 octobre 2018 ACTUALITÉS

Pour Elia, son rêve de propriété a viré au cauchemar. À 32 ans, cette mère de famille se retrouve endettée jusqu’au cou, faute d’avoir vendu à temps son appartement.

Il est resté vide plusieurs mois, un couple avait fait une offre et la vente de ce bien devait être salvatrice pour l’ex-couple. La vente a été annulée, car des squatteurs occupaient l’appartement des Lilas (93) depuis plus de 48 heures. Ils avaient cassé la porte, changé l’abonnement EDF et la serrure.

Le jour même, Elia porte plainte à Toulouse, afin d’entamer une procédure d’expulsion contre eux. Cette plainte mettra des mois à être transférée au commissariat des Lilas. Et finalement, elle ne va servir à rien, car Elia n’a pas les moyens de prendre un huissier pour entamer une procédure judiciaire qui prendrait des mois.

Les squatteurs vivent à volets fermés et rechignent à ouvrir leurs portes. Ils affirment payer 600 € de loyer. « Ils ne nous versent rien ! », s’exclame la jeune femme. Mes dettes s’accumulent, mon appartement va être saisi par la justice.

Si vous êtes propriétaire d’un logement laissé vacant, équipez-vous d’une alarme pour repérer les éventuelles intrusions dans un délai de 48 heures. C’est le temps nécessaire durant lequel les squatteurs pourront être évacués par les forces de l’ordre après dépôt de plainte pour violation de domicile. Au-delà de 48 heures, il sera trop tard.

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