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Creuse : des bénévoles ramassent plus de 320 kilos de déchets sur à peine 2 kilomètres de route

juin 1, 2021 20:22, Last Updated: juin 4, 2021 23:03
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Plus de 320 kilos, c’est le poids de déchets qu’un groupe de bénévoles, chapeauté par quatre étudiantes de l’IUT de Guéret (Creuse), ont ramassés sur les bords de route, ce dimanche 30 mai. 

Au total, treize personnes ont participé à l’opération de ramassage de déchets, organisée par quatre étudiantes en DUT Carrières Sociales à l’IUT de Guéret, en partenariat avec l’association Recyclabulle. Sur les deux kilomètres qu’elles ont ratissés, en partant du parking de l’association, elles ont trouvé précisément 327 kilos de déchets, relate France Bleu. De quoi démoraliser les troupes.

Pour « sauver un peu la terre ! »

Si au départ Chloé, Flavie, Ilonie et Margaux, les quatre organisatrices, ont cru qu’elles n’arriveraient jamais au bout de ce projet en raison de la crise sanitaire, elles sont heureuses de l’avoir finalement mené à bien. Cécile, l’une des participantes bénévoles, applaudit l’initiative. « C’est bien que ça soit des jeunes de l’IUT qui l’aient fait », reconnaît-elle. « C’est dommage que ça ne soit pas les pouvoirs publics qui le fassent plus régulièrement », déplore-t-elle cependant, un brin dépitée de devoir s’arrêter « tous les 5 cm pour ramasser des déchets qui traînent, à priori beaucoup de papiers et des plastiques. »

Il s’avère que l’initiative n’est pas un luxe, devant les divers objets qui jonchent le sol, dont de nombreuses canettes, du polystyrène, mais aussi du métal et même un matelas, rapporte encore France Bleu. Accompagnée de ses deux filles, Aurélie n’a pas hésité à faire une heure de route pour participer à cette marche pour l’environnement. Elle explique : « On ramasse pas mal de choses, des choses que les gens pourraient garder avec eux pour les jeter à la poubelle en rentrant chez eux. » Les deux filles d’Aurélie sont tout aussi motivées que leur mère, pour « sauver un peu la terre ! » dit l’aînée des deux. « On nettoie un peu la nature, [il y] a plein de gens qui polluent, c’est mal ! » se lamente la cadette.

Flavie se dit motivée pour renouveler l’opération. « Peut-être après l’été, quand les gens seront plus vaccinés, on pourra le faire avec plus de monde et ça sera vraiment mieux », espère l’étudiante. « Si plus de personnes faisaient ça, il y aurait moins de pollution un peu partout ! » constate-t-elle encore.

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