Dopage : les Russes interdits de JO-2018 ?

Le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) Sir Craig Reedie, membre, présente son rapport sur le dopage lors de la 131e session du CIO à Lima, le 15 septembre 2017.
Photo: FABRICE COFFRINI / AFP / Getty Images
Le CIO a créé deux commissions chargées d’enquêter plus précisément sur les allégations concernant les JO-2014. Les rapports de ces deux commissions doivent servir de base au CIO pour d’éventuelles sanctions contre la Russie.
Le président de l’instance olympique, l’Allemand Thomas Bach, a demandé à la commission Schmid de rendre son rapport « avant la fin de l’année ».
Mi-septembre 2017, en pleine session du CIO à Lima, dix-sept organisations nationales antidopage, emmenées par les Américains avec notamment les Britanniques et les Français, et rejoints par une dizaine d’autres depuis, ont réclamé l’exclusion du Comité olympique russe pour les JO-2018.
Interdire aux sportifs russes de participer aux JO-2018 d’hiver de Pyeongchang ou les forcer à évoluer sous bannière neutre constituerait d’après Vladimir Poutine « une humiliation pour la Russie » et « ferait du mal au mouvement olympique ».
« Il y a deux options : forcer la Russie à participer sous drapeau neutre ou ne pas l’autoriser du tout aux jeux Olympiques. Les deux constituent une humiliation pour le pays », a encore dit le président russe à l’occasion d’une conférence du club Valdaï organisée à Sotchi (sud).
« Si quelqu’un pense que cela influencera la campagne présidentielle au printemps prochain, il se trompe lourdement. L’effet sera opposé. Et cela fera beaucoup de mal au mouvement olympique », a-t-il ajouté.
À quatre mois des jeux Olympiques 2018 (9-25 février), le Comité international olympique (CIO) cherche à déterminer dans quelles conditions les sportifs russes pourront participer malgré le scandale de dopage les affectant.
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