Des experts en informatique devraient examiner les machines de vote, selon le sénateur Ron Johnson

Par Zachary Stieber
17 décembre 2020 18:18 Mis à jour: 17 décembre 2020 18:18

Les experts devraient être autorisés à examiner les machines de vote pour voir si elles ont subi des intrusions d’acteurs malveillants, a déclaré un sénateur mercredi.

Les allégations de fraude électorale ont conduit une grande partie de la population américaine à considérer les résultats des élections de 2020 comme illégitimes, a déclaré le sénateur Ron Johnson (Parti républicain, Wisconsin) lors de sa déclaration d’ouverture d’une audition sur les « irrégularités électorales ».

« Les allégations les plus difficiles à évaluer concernent les vulnérabilités des machines de vote et des logiciels utilisés », a-t-il déclaré.

« Afin de déterminer efficacement dans quelle mesure les machines de vote ont été soumises à des intrusions malveillantes ou à d’autres vulnérabilités, les experts en informatique doivent avoir la possibilité d’examiner ces allégations », a-t-il ajouté.

L’appel a été lancé deux jours après qu’un rapport préliminaire sur un audit technico-légal des machines de Dominion Voting Systems dans le comté d’Antrim, Michigan, a conclu que les machines étaient « intentionnellement et délibérément conçues avec des erreurs inhérentes pour créer une fraude systémique et influencer les résultats des élections ».

Dominion et les responsables électoraux du Michigan ont déclaré que le rapport était basé sur des conclusions erronées.

Le sénateur Ron Johnson (Parti républicain, Wisconsin) se rend à un déjeuner du caucus républicain dans le Hart Senate Office Building à Washington le 23 octobre 2020. (Sarah Silbiger/Getty Images)

Ron Johnson, le président de la commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales, a qualifié de question complexe la sécurité des machines de vote et a fait remarquer qu’elle avait été examinée dans le passé par les législateurs démocrates, qui ont écrit l’année dernière à Dominion et à deux autres fournisseurs pour leur demander des informations sur leurs produits.

« Ces vendeurs ne rendent publiques que peu ou pas d’informations sur les sommes qu’ils consacrent à la recherche et au développement, ou à la maintenance de leurs systèmes et technologies de vote. Ils ne communiquent également que peu ou pas d’informations sur les bénéfices annuels ou la rémunération des dirigeants de leurs propriétaires », avait alors écrit un groupe comprenant la sénatrice Elizabeth Warren (Parti démocrate, Massachusetts).

Six témoins devaient comparaître devant la commission, dont deux des avocats de campagne du président Donald Trump, l’ancien conseiller spécial Kenneth Starr, et Chris Krebs, qui était directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du ministère de la Sécurité intérieure (CIA) jusqu’à ce que Donald Trump le renvoie le mois dernier.

Le sénateur Gary Peters (Parti démocrate, Michigan), membre le plus important de la commission, a accusé dans son discours d’ouverture les républicains d’œuvrer pour « saper la volonté du peuple ».

« Que ce soit intentionnel ou non, cette audience donne une plateforme aux théories de conspiration et aux mensonges. Et c’est un exercice destructeur qui n’a pas sa place au Sénat américain », a-t-il déclaré.

« Je comprends le désir du président de garantir le bon déroulement de nos élections, et je suis d’accord que nous devons rétablir la foi et la confiance dans notre processus électoral. Mais je crains que l’audition d’aujourd’hui ne fasse plus de mal que de bien en confondant quelques anecdotes sur l’erreur humaine avec les affirmations insidieuses que le président a diffusées. Il arrive que des erreurs se produisent lors des élections, mais il y a une différence entre un greffier qui commet une erreur qui se fait prendre et corriger lors d’audits de routine et le fait de qualifier toute l’élection de frauduleuse ou de volée alors qu’il n’y a aucune preuve, simplement parce que vous n’aimez pas le résultat. »

« Je ne vois rien de dangereux à évaluer des informations, à faire une surveillance légitime du Congrès », a répondu M. Johnson. « L’étroitesse d’esprit est un vrai problème pour beaucoup de questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. »

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