Le 6 juin, une famille a découvert son chat Caramel entièrement recouvert de peinture à Saint-Germain-Laprade en Haute-Loire. L’animal, gravement intoxiqué par les solvants, a dû être hospitalisé pendant 48 heures en réanimation et se remet difficilement de cet acte de barbarie.
Ce samedi matin pas comme les autres, la famille de Caramel a contacté un vétérinaire pour son chat, un ragdoll croisé avec un sacré de Birmanie.
Au début, la propriétaire du félin croyait qu’un shampooing spécial suffirait, mais elle s’est vite rendu compte que l’état de son chat était grave et qu’il avait besoin de soins intensifs. Elle a même cru qu’il allait tomber dans le coma, raconte-t-elle au Progrès.
« L’animal a été intoxiqué par le solvant de la peinture. Il a présenté une hypothermie et des convulsions », indique le rapport du vétérinaire.
Après 48 heures d’hospitalisation en réanimation, « les conjonctives oculaires restent très inflammées et le chat présente des troubles neurologiques, comme de l’ataxie », précise le document. Cinq jours après ce fameux samedi, Caramel va mieux mais il a encore besoin de beaucoup de soins et d’attention.
« Il dort beaucoup, il tremble, il a toujours froid en raison de l’absence de poils », témoigne sa maîtresse auprès de La Commère 43.
Tout le corps de Caramel a été passé dans de la peinture gycéro opaque de couleur ocre, même sa tête. Les seules parties moins touchées – menton, queue et une partie du ventre – témoignent, selon le vétérinaire, qu’il pourrait s’agir de « zones par lesquelles l’animal a pu être tenu ».
La famille, qui se demande bien qui a pu commettre un tel acte de cruauté, a porté plainte auprès de la gendarmerie.
L’Association le Jardin des chats, située à Saint-Christophe-sur-Dolaison, a quant à elle témoigné que deux autres chats avaient été retrouvés morts dans le même secteur le même jour et le lundi suivant, et qu’elle soupçonnait un empoisonnement. La gendarmerie enquête, mais n’a pas encore établi de lien entre les trois cas.
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