« Il y a un effondrement de la natalité dans tous les pays très vaccinés » – Laurence Kayser

22 mai 2023 Esprit de Liberté

Laurence Kayser est gynécologue en Belgique. Depuis le début des campagnes de vaccination contre le covid, elle constate une hausse des troubles de la sphère gynécologique parmi ses patientes. 

« On voit des jeunes filles qui avaient des cycles et puis tout s’arrête pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Certaines sont à 18 mois sans règles », explique-t-elle. 

Si l’Agence européenne des médicaments (EMA) a admis que « les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable des vaccins » à ARN-messager, Laurence Kayser estime que les effets indésirables ne se limitent pas aux règles hémorragiques. 

« Il y a une question à se poser sur l’impact des vaccins au niveau du développement hormonal, des cycles et de toute la chaîne de fertilité. Il y a quelque chose qui me fait penser à un perturbateur endocrinien », ajoute la gynécologue. 

Convoquée à deux reprises par l’Ordre des médecins en Belgique, qui lui reproche ses prises de position sur la gestion de la pandémie, Laurence Kayser explique que ses confrères n’ont pas été en mesure de lui répondre lorsqu’elle leur a demandé quels seraient les effets à long terme des injections faites aux enfants, aux adolescents et aux femmes enceintes. 

« Le président de l’Ordre des médecins m’a bien dit clairement : “Je n’ai pas de boule de cristal.” On ne peut pas injecter quatre milliards d’êtres humains sur cette planète et dire oups, j’espère que ça va aller. C’est impossible. »

Alors que la santé mentale des jeunes s’est lourdement dégradée pendant la crise sanitaire, Laurence Kayser estime pour sa part que les enfants et les adolescents ont fait l’objet d’un conditionnement dont les conséquences risquent d’avoir un impact durable : « On a inversé toutes nos valeurs. On a sacrifié la jeunesse pour préserver les plus âgés. Enfin, on nous a dit qu’on allait préserver les plus fragiles et nos aînés, mais quand ils sont tombés malades, on les a laissés crever. »

« On ne peut pas attendre d’un enfant qui a été conditionné au fait que l’autre est un danger, qu’il est lui-même un danger pour ses parents et ses grands-parents, qu’il soit émotionnellement stable », poursuit le Dr. Kayser.

Alors que plusieurs laboratoires pharmaceutiques développent un vaccin contre le Virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, pouvant être administré aux nourrissons ou aux femmes enceintes selon les produits, Laurence Kayser estime qu’il faut rester prudent et se garder de toute surenchère vaccinale. 

« Le VRS est extrêmement instable, il mute beaucoup. On est dans la même situation qu’avec le covid, avec un virus qui va s’adapter, qui va contourner les défenses acquises par la vaccination. On risque de se retrouver avec des virus moins bien connus du système immunitaire, donc qu’est-ce que cela va donner ? »

« On peut se demander si nous ne sommes pas en train de surstimuler et d’abîmer le système immunitaire. Je pense qu’il faut repartir des bases. Que veut dire être en bonne santé ? Que veut dire avoir un bon système immunitaire ? Ce n’est pas d’avoir quinze vaccins, c’est d’avoir eu une vie intra-utérine avec tout ce qu’il faut, dans un climat serein, d’avoir été si possible allaité, d’avoir reçu des vitamines, d’avoir une alimentation équilibrée, de rencontrer des microbes. Cela a toujours été le cas, on laissait les enfants se promener partout et sucer leurs jouets. On ne peut pas vivre dans une bulle, c’est extrêmement dangereux pour le système immunitaire », observe la gynécologue. 

« Nous sommes extrêmement formatés pendant nos études à utiliser la chimie à tout bout de champ. Dès que l’on sort n’importe quel vaccin, du moment que l’on nous donne deux ou trois études, avec un grand professeur qui a signé, même si elles sont un peu bidonnées c’est bon, les médecins ne se posent pas de question. Il y a un grave problème d’éthique », ajoute-t-elle. 

Interrogée sur les bénéfices de la vaccination des adolescents contre le papillomavirus responsable notamment du cancer du col de l’utérus –, une campagne de vaccination généralisée devant être lancée dans les collèges français en septembre 2023, Laurence Kayser se montre dubitative. 

« J’ai beaucoup vacciné contre le papillomavirus. Mes enfants sont vaccinés contre le papillomavirus et ça prouve bien que nous sommes formatés, que nous faisons preuve d’une certaine naïveté en tant que médecin », explique-t-elle. 

« Il faut regarder l’exemple de nos voisins de l’hémisphère Sud. En Australie, ils ont commencé à vacciner les filles et les garçons il y a un bon moment et on voit qu’il y a une recrudescence des cancers. Donc non seulement ça n’a pas freiné la propagation du papillomavirus, mais ça semble avoir fragilisé les jeunes par rapport à cette pathologie », ajoute la gynécologue. 

« Il faut voir aussi les notices. En anglais et en français, donc dans les pays anglo-saxons et dans les pays francophones, les notices ne concordent pas, les effets secondaires ne sont pas les mêmes. Tout ça démontre au minimum un manque de sérieux évident », poursuit le Dr. Kayser. 

« Nous avons en plus une technique extrêmement fiable pour détecter les problèmes, c’est le frottis, tout simplement. Un frottis de col à partir de 25 ans, où est le problème ? Ce n’est pas extrêmement invasif, ce n’est pas douloureux, et c’est très efficace. Pourquoi prendre des risques sur la santé des jeunes ? Ça n’a pas de sens. »

Revenant également sur les conséquences des traitements hormonaux proposés aux adolescents dans le cadre des transitions de genre, un phénomène en progression ces dernières années, le Dr. Kayser se dit « très préoccupée de la banalisation de l’impact des traitements que l’on propose aux jeunes pour changer de sexe ». 

« La puberté est une étape physiologique importante et normale que nous devons tous vivre. Si vous empêchez cette maturation hormonale, affective, émotionnelle de se produire, qu’est-ce que cela va donner ? Personne ne le sait. Encore une fois, on fait les choses d’abord et on réfléchit après. Et nous ne verrons pas les conséquences avant cinq, dix, quinze ou vingt ans », explique la praticienne.

« Ces traitements ont énormément d’effets secondaires. Les bloqueurs de puberté, outre l’aspect émotionnel, ont des conséquences sur le développement staturo-pondéral, avec une inversion de la masse grasse et de la masse maigre, donc une prise de poids, des bouffées de chaleur, des problèmes de calcification des os, ajoute-t-elle. Il y a également un impact sur le foie et le système cardiovasculaire. »

Et Laurence Kayser de conclure : « Nous avons, en tant qu’adultes, une responsabilité collective face aux enfants et aux générations futures. Quelle planète et quelle société allons-nous leur laisser ? Il faut revenir aux fondamentaux. Que faisons-nous sur cette terre ? Nous ne sommes pas seulement venus ici pour consommer, nous reproduire et puis mourir. »