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Italie : 135 migrants sur un navire des garde-côtes bloqués par Matteo Salvini

Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, exige une nouvelle fois un accord de répartition européen avant de laisser débarquer 135 migrants secourus jeudi soir et désormais bloqués sur un navire des garde-côtes italiens.

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Photo: : Chris McGrath/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

« Je ne donnerai aucune autorisation de débarquer avant d’avoir reçu l’engagement de l’Europe d’accueillir tous les migrants à bord. Voyons s’ils passent des paroles aux actes. Moi je ne cède pas », a déclaré vendredi M. Salvini.
Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, exige une nouvelle fois un accord de répartition européen avant de laisser débarquer 135 migrants secourus jeudi soir et désormais bloqués sur un navire des garde-côtes italiens, le Gregoretti.
Lundi, le président français Emmanuel Macron avait annoncé un accord entre 14 pays européens pour mettre en œuvre un « mécanisme de solidarité » pour répartir les migrants secourus en Méditerranée.
Ces déclarations avaient provoqué la colère de M. Salvini, parce que M. Macron avait précisé qu’il faudrait toujours que les migrants débarquent d’abord en Italie.

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Les migrants du Gregoretti se trouvaient à bord de deux embarcations de fortune, signalée par des pêcheurs tunisiens pour la première et par des pêcheurs italiens pour la seconde, le jour où plus de 110 autres migrants ont disparu dans un naufrage au large de la Libye.
Finalement, c’est une vedette des garde-côtes italiens  qui est arrivée de l’île de Lampedusa pour les transférer sur le Gregoretti, où ils ont rejoint les autres migrants secourus dans la soirée.

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Mercredi, la police et les garde-côtes italiens avaient secouru 77 personnes qui étaient partis de Libye trois jours plus tôt. Ils ont tous été conduits à Lampedusa.
Jeudi, la marine maltaise a pour sa part secouru et conduit à La Valette 76 migrants. Vendredi, le plus petit pays de l’UE a encore accueilli 67 autres migrants.
Tous ces départs ont eu lieu en l’absence de navires d’ONG : beaucoup sont encore retenus par des enquêtes judiciaires ou administratives. L’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea-Eye est reparti jeudi de Majorque, l’Open Arms de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms est en escale à Syracuse et l’Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée, s’approchait vendredi du détroit de Gibraltar.