COVID-19

Le chirurgien général de Floride déconseille les vaccins à ARNm Covid-19 aux hommes de 18 à 39 ans

octobre 11, 2022 20:39, Last Updated: octobre 11, 2022 20:53
By

Le chirurgien général de Floride, le Dr Joseph A. Ladapo, a annoncé le 7 octobre de nouvelles directives sur les vaccins Covid-19 à ARN messager, recommandant de ne surtout pas les administrer aux hommes âgés de 18 à 39 ans.

L’ARN messager est la technologie utilisée par les vaccins Pfizer et Moderna Covid‑19, les vaccins les plus administrés en Occident.

C’est suite à une nouvelle analyse pour évaluer la sécurité des vaccins que le Florida Department of Health a décidé d’émettre cet avertissement.

Une analyse des Floridiens vaccinés sur l’ensemble de l’État, âgés de 18 ans ou plus (pdf), a révélé une augmentation de 84% de la fréquence relative des décès d’origine cardiaque chez les hommes âgés de 18 à 39 ans, dans les 28 jours suivant la vaccination à ARNm.

« Les vaccins sans ARNm ne présentent pas cette augmentation des risques », constate le Florida Department of Health.

Compte tenu du niveau élevé d’immunité mondiale contre le Covid‑19, le bénéfice de la vaccination avec des vaccins à ARNm « est probablement plus faible que ce risque anormalement élevé de décès d’origine cardiaque chez les hommes de ce groupe d’âge », poursuit l’avertissement.

« De ce fait, le chirurgien général de l’État déconseille aux hommes âgés de 18 à 39 ans de recevoir des vaccins à ARNm Covid‑19. Ceux qui ont des problèmes cardiaques préexistants, tels que la myocardite et la péricardite, doivent être particulièrement prudents en prenant cette décision », conclut l’avis.

« Beaucoup moins d’attention a été accordée à la sécurité et les inquiétudes de nombreuses personnes ont été rejetées – ce sont des découvertes importantes qui doivent être communiquées aux Floridiens », a déclaré le Dr Ladapo dans un communiqué à propos des résultats de l’analyse.

Dans les nouvelles directives (pdf), le Florida Department of Health a déclaré « continuer également à respecter » les directives publiées en mars concernant les vaccins pédiatriques contre le Covid‑19. Dans ses instructions (pdf) du mois de mars, l’État déconseillait la vaccination contre le Covid‑19 pour les enfants et adolescents en bonne santé de 5 à 17 ans. Il déconseille désormais aussi la vaccination contre le Covid‑19 chez les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans.

Préparation d’un vaccin Covid‑19. (Stephen Zenner/Getty Images)

Une analyse sur toute la Floride

L’analyse du Florida Department of Health faisant état de la dernière recommandation du Dr Ladapo cherchait à « évaluer les risques de mortalité toutes causes confondues (y compris cardiaques) après la vaccination contre le Covid‑19 ».

Tous les habitants de Floride âgés de 18 ans ou plus décédés dans les 25 semaines après avoir reçu un vaccin Covid‑19, depuis le début du déploiement de la vaccination dans l’État (le 15 décembre 2020) ont été inclus. L’étude s’arrêtait au 1er juin 2022.

Les personnes ont été exclues de l’étude si elles avaient une infection Covid‑19 documentée, si leur décès était associé au Covid‑19, si elles avaient reçu un rappel du vaccin Covid‑19 ou avaient reçu leur deuxième dose de vaccin Covid‑19 après le 8 décembre 2021. Le dernier critère a été mis en place pour s’assurer que chaque personne ait un suivi de 25 semaines au moins.

L’étude a révélé que la vaccination contre le Covid‑19 « n’était pas associée à un risque élevé de mortalité toutes causes confondues », mais « était associée à un risque légèrement accru de mortalité cardiaque 28 jours après la vaccination ».

« Les résultats de l’analyse stratifiée des décès d’origine cardiaque après la vaccination suggèrent que la vaccination à ARNm pourrait être à l’origine du risque accru chez les hommes, en particulier chez les hommes âgés de 18 à 39 ans », déclare l’analyse.

Le risque de décès toutes causes confondues était « considérablement plus élevé 28 jours après l’infection au Covid‑19 ».

De ce fait, l’étude a conclu que chacun devait peser le risque associé aux vaccins à ARNm et le risque associé à l’infection au Covid‑19.

L’analyse était une étude cas‑témoin, dans laquelle les patients « cas » sont leur propres « témoins », a précisé le département.

C’est la première fois que des vaccins à ARNm ont été autorisés d’urgence.

Selon la FDA , le vaccin à ARNm contient un petit morceau d’ARNm viral qui ordonne aux cellules du corps de fabriquer la protéine spike spécifique du virus. Lorsqu’une personne reçoit le vaccin, ajoute la FDA, son corps produit des copies de la protéine spike qui « ne provoque pas de maladie, mais incite le système immunitaire à apprendre à réagir de manière défensive, produisant une réponse immunitaire ».

De par le monde entier, les vaccins Covid‑19 à ARNm de Pfizer‑BioNTech et de Moderna sont associés à des inflammations cardiaques comme la myocardite et la péricardite. Les populations plus jeunes, en particulier les jeunes hommes, souffrent de ces inflammations cardiaques à des taux beaucoup plus élevés que prévu, selon les données des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Un petit nombre de décès dus à ces inflammations cardiaques après vaccination Covid‑19 ont également été signalés.

Les deux premières doses de vaccin, administrées à plusieurs semaines d’intervalle, se sont avérées peu efficaces pour protéger contre une infection au Covid‑19, et leur efficacité pour prévenir les hospitalisations a décru rapidement du fait des mutations et de l’émergence de nouveaux variants. Cela a incité les gouvernements de nombreux pays à recommander des rappels pour vaincre le Covid‑19.

Zachary Stieber a contribué à cet article.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER