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L’ONU promeut des politiques anti-israéliennes et d’autres pro-Pékin, s’indigne l’ambassadrice des États-Unis

mars 5, 2023 8:10, Last Updated: mars 5, 2023 9:03
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L’ONU fait constamment preuve d’un parti pris anti‑Israël et est trop redevable aux régimes autoritaires, notamment la Chine et la Russie, selon les témoignages recueillis lors d’une audition américaine devant une sous‑commission de la Chambre des représentants le 1er mars.

L’ambassadrice des États‑Unis à l’ONU, Linda Thomas‑Greenfield, a déclaré que l’organisme international cherche continuellement à désavantager Israël et favorise les actions qui portent atteinte à la sécurité et à la souveraineté d’Israël.

« L’ONU est truffée d’actions et d’organes anti‑Israël, y compris des résolutions disproportionnées contre Israël dans tout le système de l’ONU », a déclaré Linda Thomas‑Greenfield aux membres de la sous‑commission des crédits de la Chambre des représentants sur l’État, les Opérations étrangères et les Programmes connexes.

Frustration face à un rapporteur spécial

L’ambassadrice a exprimé une frustration particulière quant à l’influence continue d’un rapporteur spécial de l’ONU, Francesca Albanese, qui a explicitement comparé Israël au Troisième Reich nazi, exprimé son soutien aux organisations terroristes palestiniennes, et affirmé qu’Israël est uniquement un occupant oppressif, plutôt qu’une nation souveraine avec des préoccupations légitimes en matière de sécurité.

« Nous trouvons ses déclarations, ses prises de position publiques, totalement inacceptables », a déclaré Linda Thomas‑Greenfield. « Nous avons fait part de nos inquiétudes aux plus hauts niveaux des Nations unies et nous continuerons à le faire. »

« Nous avons demandé aux Nations unies de prendre des mesures contre les personnes du système des Nations unies qui ont fait preuve de partialité à l’égard d’Israël, notamment dans leurs déclarations publiques. »

De même, l’ambassadrice a déclaré que la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU, qui est censée régler les différends entre États conformément au droit international, n’a « pas contribué » à la mission d’établir la paix entre Israël et les Palestiniens.

« La CIJ (…) dans certaines situations particulières [semble] soutenir la justice », a déclaré l’ambassadrice, « mais pas dans ce cas particulier ».

La Chine et la Russie subvertissent la Charte des Nations unies

Parmi les nombreux problèmes interdépendants auxquels l’ONU est confrontée, il y a la question de l’incapacité apparente de l’organisation à traiter de manière adéquate les violations des droits de l’homme, selon elle.

À cette fin, elle a déclaré que certains pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sont parmi les pires violateurs des droits de l’homme au monde. Ils utilisent fréquemment l’organisme pour bloquer les actions contre eux‑mêmes tout en l’utilisant comme une arme contre les États‑Unis.

« Les pays qui violent les droits de l’homme veulent siéger au Conseil pour pouvoir bloquer les actions du Conseil », a déclaré Linda Thomas‑Greenfield.

« Il est clair que le conseil est défectueux. »

Parmi les nombreux contrevenants aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme compte actuellement le régime communiste chinois, que les États‑Unis reconnaissent officiellement comme étant engagé dans un génocide contre des minorités ethniques majoritairement musulmanes.

De même, le fait que la Chine siège au Conseil de sécurité de l’ONU, qui compte cinq membres permanents, rend cet organe incapable d’exercer la justice sur un certain nombre de questions, a déclaré l’ambassadrice.

Néanmoins, Linda Thomas‑Greenfield a soutenu qu’il était important que les États‑Unis maintiennent leur présence à l’ONU pour empêcher la subversion totale de l’organisation contre les États‑Unis, leurs alliés et leurs partenaires.

« Nous sommes engagés dans une compétition stratégique, notamment avec la Chine, pour faire prévaloir les valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’homme », a‑t‑elle ajouté.

« Sans notre leadership, la Chine, la Russie et d’autres espèrent façonner les Nations unies et, en définitive, le monde, à leur image autoritaire. »

À ce titre, l’ambassadrice a suggéré que les États‑Unis cherchent à ajouter des membres permanents supplémentaires, dont l’Inde et le Japon, au Conseil de sécurité.

L’argent des contribuables américains utilisé contre les intérêts des États‑Unis

Le président de la sous‑commission, le représentant Mario Díaz‑Balart (Parti républicain‑Floride), s’est dit préoccupé par les activités de l’ONU et ses nombreux échecs, étant donné que les États‑Unis sont le plus grand contributeur de l’organisation, fournissant à l’organisme plus de 12 milliards de dollars par an.

« Cet investissement important du contribuable américain doit servir les attentes que nous avons de voir avancer les intérêts des États‑Unis », a‑t‑il déclaré.

« Le peuple américain veut voir des Nations unies qui soutiennent, et non qui sapent, notre sécurité. Et que nos alliés et partenaires ne soient pas non plus attaqués ou minés par cette institution. »

« Malheureusement, l’ONU échoue trop souvent sur ce plan. »

Mario Díaz‑Balart a condamné ce qu’il a appelé le « parti pris anti‑israélien institutionnalisé » de l’ONU et a déclaré que le Conseil de sécurité était « paralysé par la Russie et la Chine », qui continuent de commettre des « violations flagrantes de la Charte des Nations unies ».

Il s’est également demandé si l’administration Biden avait la volonté politique de s’affirmer aux Nations unies et de défendre plus largement les intérêts américains et démocratiques.

« Cette administration a justifié son retour et son réengagement au sein du Conseil [des droits de l’homme] en promettant que les États‑Unis apporteraient le changement « , a-t-il expliqué.

« La question qui s’impose est de savoir si cette administration a la volonté politique de tirer parti de nos contributions et de notre position pour faire avancer nos intérêts et réformer l’ONU pour qu’elle soit plus efficace dans l’instauration de la paix et de la sécurité – un élément central de la Charte de l’ONU. »

Le bureau du secrétaire général de l’ONU n’a pas répondu à l’heure de la mise sous presse à une demande de commentaire d’Epoch Times.

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