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Manifestation anti-bassines dans les Deux-Sèvres: Sandrine Rousseau défend une « désobéissance sans violence »

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Photo: JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Présente le 29 octobre à une manifestation interdite d’opposants à un chantier de « mégabassine » pour l’irrigation agricole dans les Deux-Sèvres, la députée d’Europe Écologiste Les Verts (EELV) Sandrine Rousseau, a expliqué soutenir « une désobéissance sans violence, surtout quand il s’agit d’écologie ».
« Je pense qu’il est bien qu’il y ait des militants qui occupent les terrains – là, en l’occurrence, c’est un terrain privé, donc ils (le font) avec l’accord de la personne qui détient ce terrain – pour signifier que ces projets-là nous envoient dans le mur et qu’en fait, ils nous mettent tous et toutes en danger », a fait valoir la parlementaire dimanche sur BFMTV.
Une soixantaine de gendarmes selon le ministère de l’Intérieur, et une cinquantaine de manifestants selon le collectif « Bassines non merci », ont été blessés samedi lors de la manifestation, dans des violences attribuées par la préfecture à des militants radicaux.

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« On a besoin d’aller et de retrouver une écologie de combat »
Interrogée à propos de Yannick Jadot, également présent à la manifestation dans les Deux-Sèvres et dont la voiture a été taguée de « crevure ».
« Je pense que ça ne fait pas tellement avancer le débat », a estimé Sandrine Rousseau. « Mais, ceci dit », a-t-elle nuancé, « je pense aussi qu’il faut que Yannick Jadot entende que là, on a besoin d’aller et de retrouver une écologie de combat qui a été l’écologie pendant des années ».

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« Je pense qu’il paye la manière dont il présente l’écologie, (ça) interroge des manifestants qui, eux, s’engagent pleinement dans ces luttes-là », a encore considéré l’adversaire malheureuse de M. Jadot lors de la primaire écologiste de 2021.