Une mère lance un avertissement déchirant concernant les gilets flotteurs « puddle jumpers » après le tragique accident de son fils

Par Jenni Julander
22 février 2021 22:07 Mis à jour: 22 février 2021 22:07

L’histoire déchirante d’une mère est devenue virale après qu’elle a lancé un avertissement aux parents sur Facebook concernant les dangers d’un dispositif de flottaison pour enfants appelé « puddle jumpers ».

Christi Brown, qui a perdu son fils de 3 ans dans un tragique accident de noyade, a décrit ce qui a conduit à sa mort.

Le 29 mai 2020, Christi Brown a fait part de son expérience avec le « puddle jumpers », un dispositif de flottaison très apprécié des mamans. « Ils sont mignons. Ils sont attirants, amusants, et ils donnent à nos enfants l’indépendance dans l’eau […] Alors nous pensons nos enfants en sécurité… Mais est-ce le cas ? »

Les « puddle jumpers », aussi appelés « ailes d’eau », peuvent donner l’impression qu’ils gardent les enfants en sécurité dans l’eau tout en apprenant à nager.

Mais comme l’a dit la mère en deuil, ils n’empêchent pas la noyade. Bien que certains « puddle jumpers » comportent une ceinture thoracique qui ressemble à un gilet de sauvetage, ces flotteurs pour enfants ne sont pas des dispositifs de sauvetage comme des gilets de sauvetage.

(Avec l’aimable autorisation de Judah Brown Project)

« Je suis une de ces mamans comme tant d’autres qui a mis mon beau petit garçon de 3 ans dans l’un de ces dispositifs », a écrit Christi. « L’emballage m’a dit que cela l’aiderait à rester en sécurité. D’autres mères m’ont dit que cela l’aiderait à rester en sécurité. Tout ce que je voulais, c’était le garder en sécurité. »

Le plus déroutant pour les parents est peut-être le fait que les « puddle jumpers » sont approuvés par les garde-côtes américains, selon Christi. Cependant, ils sont classés comme un dispositif de flottaison de type III, une « aide à la flottaison ». Ces aides ne sont pas conçues pour prévenir de la noyade, ni pour des situations potentiellement mortelles, comme par exemple pour maintenir à flot un enfant qui ne peut pas encore nager seul.

Comme l’a expliqué Mme Christi, ces dispositifs empêchent également les enfants d’apprendre des techniques de nage correctes, ce qui les expose à un risque de noyade plus élevé.

(Illustration – Anton Starikov / Shutterstock)

« Avec les ‘puddle jumpers’, les enfants font du vélo avec leurs bras et leurs jambes afin de se propulser dans l’eau », a écrit Christi. « Ils empêchent les enfants d’apprendre à tendre les bras devant eux pour nager et mettre la tête hors de l’eau. »

Un autre danger que représentent les flotteurs est qu’ils donnent un faux sentiment de sécurité aux enfants comme aux parents.

« L’enfant pense qu’il peut nager parce qu’il a pris confiance dans l’eau grâce à ce dispositif », a ajouté Mme Christi. « Les adultes ont tendance à ne pas être aussi vigilants avec leurs enfants dans l’eau une fois qu’ils leur ont enfilé ces dispositifs. »

C’est exactement ce qui est arrivé au fils de Christi, Judah.

« Mon fils pensait qu’il savait nager », a-t-elle expliqué. « Il est allé dans l’eau dans son gilet flotteur… il s’est noyé… il est mort. »

Elle a dit que le pire dans cet accident est la rapidité avec laquelle il s’est produit.

« Cela ne prend que 20 secondes », a-t-elle dit. « La vie de votre enfant ne vaut pas de prendre ce risque. »

(Illustration – Anton Starikov / Shutterstock)

Christi veut que les parents réalisent que même si un enfant porte un « puddle jumpers », il peut se noyer dans une piscine.

Si en France, les accidents de la vie courante (domestiques et scolaires) sont la troisième cause de mortalité, la noyade accidentelle est la première cause de décès par accident de la vie courante pour les moins de 25 ans.

En fait, la Commission pour la sécurité des produits de consommation signale que la plupart des noyades d’enfants se produisent sous la surveillance des deux parents. Cela est souvent dû au fait que les parents ne réalisent pas à quoi ressemble une vraie noyade.

La vraie noyade est silencieuse et peut ressembler à un comportement de « jeu. »

La Croix-Rouge américaine définit la noyade active comme un moment où une victime est « à la verticale dans l’eau, mais incapable d’avancer ou de marcher dans l’eau. »

Les nageurs dans cette position doivent être considérés comme étant en détresse ou en train de se noyer, même s’ils semblent « jouer ».

(Illustration – Ingrid Balabanova / Shutterstock)

Selon Christi, c’est le plus grand problème des « puddle jumpers » : « Les enfants sont automatiquement mis en position verticale dans l’eau… C’est la position de noyade. »

En racontant son histoire, Christi espère éviter d’autres noyades d’enfants.

Mais elle a voulu faire plus pour honorer la mémoire de son fils. Elle a donc fondé le projet « Judah Brown », une organisation qui se consacre à la prévention des noyades chez les enfants.

« Nous voulions faire plus », a déclaré Christi à Good Morning America le 15 juillet. « Je ne voulais pas qu’une autre famille traverse ça. »

L’organisation se rend maintenant dans les écoles du Texas pour éduquer les enfants sur la sécurité nautique. La fondation propose également des cours de natation de survie pour les enfants et des cours de réanimation cardio-respiratoire gratuits ou à faible coût pour les adultes.

« Chaque fois que je vois un enfant qui a suivi un de nos cours flotter et nager, je pense toujours à Judah », a déclaré Christi. Je lui dis : « C’est ce que tu fais, mon petit garçon. » « Tu sauves ces petites vies. »

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