Un père est accusé d’avoir utilisé la « simulation de noyade » pour punir sa fille

18 mai 2019 05:34 Mis à jour: 18 mai 2019 05:34

Le 12 mai, un homme de l’État de Washington, aux États-Unis, a été arrêté pour mauvais traitements présumés envers un enfant par l’utilisation de la technique de torture de « simulation de noyade » pour punir sa fille, selon la déclaration de la police.

L’homme, dont le nom n’a pas été révélé, a été signalé à la police par sa petite amie. Cette dernière a dit aux policiers que son petit ami avait « plongé sa fille de 7 ans dans l’eau », selon des documents obtenus par KIRO.

Enragé par le fait que sa fille lui aurait prétendument menti et répondu, l’homme a utilisé sa ceinture pour lui « donner une dizaine de violentes fessées », selon les documents des officiers.

La petite amie de l’homme a essayé de l’arrêter, lui disant qu’il allait « beaucoup trop loin ». L’homme a ensuite forcé sa fille à entrer dans la salle de bain et a utilisé la technique de simulation de noyade alors qu’elle criait : « Je ne peux plus respirer. »

Photo d’archives de salle de bain (Mandel Ngan/AFP/Getty Images)

La femme a quitté l’appartement et a appelé le 911. Au cours de l’interrogatoire, la fille de l’homme a confirmé le témoignage de la petite amie.

Quand l’homme a été arrêté, il a dit qu’il utilisait « de l’eau », mais quand on lui a demandé comment il l’utilisait, il a répondu : « de l’eau, simplement ».

Plus tard, il a dit aux policiers qu’il avait versé de l’eau sur elle pendant 2 ou 3 secondes, mais qu’il s’était arrêté lorsque sa fille lui a dit : « Je ne veux pas mourir », a rapporté le Tacoma News-Tribune. Il a dit qu’en y repensant, il trouvait qu’il était allé trop loin.

Les agents ont trouvé des objets habituellement utilisés pour la torture par simulation de noyade. Cette technique consiste à introduire de l’eau de force dans la bouche et le nez d’un détenu afin d’induire la sensation de noyade.

L’homme a été arrêté et incarcéré à la prison du comté de Pierce pour des chefs d’accusation, notamment pour agression d’un enfant. La raison pour laquelle son nom n’a pas été divulgué n’était pas claire.

Marietta Hedges (à gauche) aide à maîtriser Maboub Ebrahimzdeh, [un bénévole simulant une victime de torture], alors que des défenseurs des droits humains manifestent devant le ministère de la Justice à Washington le 5 novembre 2007. (Photo par Mark Wilson/Getty Images)
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