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Un couple âgé de Shanghai révèle sa méthode pour se protéger du Covid

janvier 13, 2023 2:38, Last Updated: janvier 13, 2023 2:38
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Au milieu d’une vague impressionnante de Covid en Chine continentale, un nombre important de personnes âgées sont décédées des suites de l’infection. Pourtant, un couple de plus de 90 ans vivant dans une maison de retraite de Shanghai se porte comme un charme. Leur fille explique ce qui, selon eux, les a protégés.

La plupart des personnes âgées de la maison de retraite ont contracté le Covid, explique leur fille, Chu Min, qui s’est entretenue avec Epoch Times sous couvert d’un pseudonyme par crainte de représailles.

La maison de retraite est coupée du monde extérieur depuis l’année dernière, époque à laquelle la ville a été mise sous quarantaine en prémunition contre un autre épisode d’épidémie de Covid. « Mais comme les membres du personnel rentrent chez eux deux jours par semaine, certains peuvent potentiellement avoir rapporté le virus avec eux et il a pu se propager à l’ensemble de la maison de retraite. C’est maintenant que la situation est la plus critique. Selon le personnel soignant qui travaille ici, trois à cinq personnes âgées y meurent chaque jour », a-t-elle déclaré.

Les personnes âgées dans plusieurs chambres de l’étage où vivaient ses parents ont été infectées. « Mes parents vont bien”, dit-elle. “Ils ont 92 et 93 ans. Ils ont beaucoup de chance et ils sont bénis. »

Lors d’un voyage de famille à Hong Kong il y a 10 ans, ils se sont arrêtés devant un stand qui présentait la pratique spirituelle du Falun Gong, se rappelle-t-elle.

Le Falun Gong est une pratique d’exercices de méditation et d’enseignements moraux ancrés dans des traditions chinoises antiques, et s’articule autour des principes de vérité, compassion et tolérance. La pratique a gagné en popularité en Chine dans les années 1990 et a atteint les 100 millions d’adeptes selon les estimations. Vécu comme une menace, le Falun Gong a été la cible d’une persécution considérable de la part du régime communiste. Des millions d’adeptes ont été jetés dans des centres de détention où ils ont subi de graves tortures, ont été la cible de traitements cruels et ont été soumis à des prélèvements d’organes forcés.

Contrairement à ce qui se passe en Chine continentale, les adeptes du Falun Gong sont toujours autorisés à pratiquer librement à Hong Kong.

Au cours de leur voyage, ils ont rencontrés des pratiquants de Falun Gong qui les ont exhortés à quitter le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées, et ainsi se libérer de son influence pernicieuse ou de toute association lourde de conséquence avec le PCC, responsable d’un nombre incalculable de violences et de crimes à l’encontre des Chinois au cours du siècle dernier.

Des pratiquants de Falun Gong participent à une marche à Hong Kong, le 27 avril 2019. (DALE DE LA REY/AFP via Getty Images)

Ils n’y ont pas beaucoup cru à l’époque, mais ils ont estimé que se retirer du PCC ne leur ferait pas de mal, et sachant qu’ils pouvaient utiliser des pseudonymes pour des raisons de sécurité, toute la famille a convenu de démissionner. Le père de Mme Chu était secrétaire du Parti dans une entreprise de Shanghai avant de prendre sa retraite.

« Nous sommes bénis grâce à cela. Mon mari et moi avons eu des symptômes très légers et nous nous sommes rétablis peu après avoir été infectés. »

Elle déplore le fait qu’il y a trop de corps en attente dans les pompes funèbres de Shanghai faute de pouvoir les incinérer rapidement.

« Maintenant, il y a des files d’attente jour et nuit devant les crématoriums. Si vous voulez obtenir un numéro un tout petit peu rapidement, vous devez payer 30.000 yuans [presque 4.000 euros]. Si quelqu’un est mort chez lui, c’est encore pire […], il est impossible d’obtenir un numéro, et certaines dépouilles ont été laissées chez elles pendant six ou sept jours [avant d’être emmenées pour être incinérées]. »

La peste et les moyens de l’éviter

Heng He, un commentateur des affaires chinoises basé aux États-Unis qui a une formation en sciences médicales, a déclaré à Epoch Times qu’avant que le PCC ne lève brusquement ses restrictions sur sa politique de zéro-Covid en décembre dernier, beaucoup de gens étaient déjà infectées, seulement leurs symptômes étaient légers.

« Comment se fait-il que ces personnes infectées soient gravement malades une fois que la politique du PCC a été inversée? La situation dans les hôpitaux ne peut plus être cachée. Les médecins savent combien de personnes sont gravement malades. C’est vraiment quelque chose qui dépasse la portée de la connaissance humaine et de la science. »

Il ajoute : « Nous savions que ce virus visait le PCC dès le début, c’est pourquoi il a été appelé le virus du PCC. C’est ainsi qu’il a été appelé il y a trois ans. Beaucoup de gens n’y croyaient pas, et le PCC s’y opposait également.”

« En fait, avec ce virus, nous ne pouvons pas vraiment l’expliquer avec les connaissances humaines que nous avons. Dans une large mesure, il nous faut l’envisager sous un autre angle. »

Heng He explique ce que de nombreuses personnes ont observé avant un changement de dynastie : un fléau apparaît, puis disparaît de nouveau une fois le changement de dynastie effectué. Il s’agit d’un schéma historique.

Il a cité la chute de l’Empire romain en exemple. « En fait, la peste est un signe important d’un changement de régime, ce qui signifie que le régime ne peut plus être maintenu. En fait, c’est Dieu ou la puissance supérieure qui est sur le point d’abandonner ce régime », explique-t-il.

« La peste de Rome » gravure de Levasseur d’après le tableau de Jules Elie Delauney. (Welcome Images/CC-By-4.0)

Il pense que la même chose est en train de se produire en Chine communiste. « Le PCC a dirigé la Chine pendant tant d’années, en particulier au cours des dernières décennies, il est redevable de tant de choses au peuple chinois, et ses péchés sont trop nombreux. Cet endroit est donc rempli de karma et de griefs », a-t-il déclaré, faisant référence aux anciennes croyances chinoises selon lesquelles le bien et le mal seront rendus en nature. 

Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, a écrit dans un article de mars 2020 : “Les épidémies sont elles-mêmes arrangées par les divinités, elles sont inéluctables dans le déroulement de l’histoire. Lorsque le cœur de l’homme n’est plus bon, on peut créer du karma, être malade, subir des catastrophes.”

“Cependant, une épidémie telle que l’actuel « virus du PCC » (la pneumonie de Wuhan) survient dans un objectif précis et avec une cible précise. Elle vient pour éliminer les membres du Parti pervers et ceux qui suivent le PCC pervers,” écrit M. Li. “Les divinités veulent commencer à l’éradiquer, tous ceux qui se rangent à ses côtés vont être éliminés. Si vous ne le croyez pas, attendez pour voir.”

M. Li suggère dans ce même article que chacun “[fasse] les trois démissions”, ou “[récite] les paroles de vérité avec un cœur sincère”, faisant référence à l’expression chinoise “Falun Dafa Hao; Zhen, Shan, Ren Hao”, qui veut dire “le Falun Gong est bon, Vérité, Compassion et Tolérance sont bons”.

“Ce sont les meilleurs remèdes qui guérissent tout”, écrit Li Hongzhi.

Des chercheurs ont démontré qu’un esprit calme et une méditation faite de pensées positives permettaient de renforcer son immunité et d’améliorer la capacité du corps humain à se régénérer. 

Luo Ya a contribué à cet article. 

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