ÉTATS-UNIS

Tandis qu’une ex-employée de Trump a accusé celui-ci de l’avoir embrassée de force, l’avocat de la défense publie cette vidéo

juillet 12, 2019 17:14, Last Updated: juillet 12, 2019 17:14
By Chuck Ross

Un ancien membre féminin du personnel de la campagne de Donald Trump a poursuivi le président Trump en février, l’accusant de l’avoir embrassée de force durant la campagne en août 2016.

Cependant, les avocats de Trump ont retrouvé la vidéo de l’incident, filmé via un téléphone portable, qui montre que l’ex-agente Alva Johnson mentait au sujet du candidat républicain.

La vidéo de 15 secondes montre Donald Trump embrassant amicalement et légèrement Alva Johnson sur la joue, qui a fait de même, pendant que leur groupe faisait un tour dans un camping-car de campagne électorale en Floride.

Alva Johnson, qui faisait partie de l’équipe de sensibilisation des électeurs de la campagne, a poursuivi le président Trump le 25 février pour voie de fait et discrimination fondée sur la race et le sexe. Alva Johnson, qui est Afro-Américaine, a déclaré que Donald Trump l’a embrassée de force dans un camping-car de campagne pendant un arrêt en Floride le 24 août 2016.

Charles Harder, un avocat personnel de Trump, a déclaré que la vidéo de l’échange dément les revendications trompeuses de Alva Johnson.

« La vidéo prouve que la plaignante n’a aucune réclamation légitime pour voie de fait. Cela prouve également que la plaignante et son avocat ont menti à maintes reprises à la Cour », a écrit Me Harder, dont le dossier judiciaire déposé mercredi vise à bloquer la demande de plainte d’Alva Johnson contre le président Trump.

Le Politico a d’abord parlé du dossier Me Harder.

Dans la poursuite initiale, Alva Johnson allègue que Donald Trump « a saisi sa main et n’a pas lâchée ».

« Il a serré la main de Mme Johnson et s’est penché vers elle. Il s’est approché assez près pour qu’elle puisse sentir son souffle sur sa peau », peut-on lire dans le procès.

Alva Johnson a dit qu’elle a « soudainement réalisé que l’accusé Trump essayait de l’embrasser sur la bouche, et a essayé d’éviter cela en tournant sa tête vers la droite. L’accusé Trump l’a quand même embrassée, et le baiser a atterri sur le coin de sa bouche. »

L’histoire de Johnson a été reprise par de nombreux journaux, dont le Washington Post et le New Yorker.

Chris Hayes, de MSNBC, a également interviewé une Alva Johnson émotive un jour après que la poursuite a été intentée.

L’avocat de Trump, Me Harder, a déclaré en retour que la vidéo prise de l’échange Johnson-Trump montre « un moment d’innocence et de soutien entre une employée de campagne dévouée et le candidat pour qui elle travaillait ».

La vidéo, qui a été enregistrée par Brian Hayes, un bénévole de la campagne, montre Donald Trump au sein d’un groupe qui comprenait Alva Johnson, des travailleurs de campagne, des policiers et l’ancien procureur général de Floride Pam Bondi.

Alors que le candidat Trump semble parler à un homme non identifié, Alva Johnson se fait entendre hors de la caméra en disant à M. Trump : « J’ai été loin de ma famille pendant huit mois pour vous. »

Donald Trump se tourne alors vers Alva Johnson et place ses mains sur ses épaules, tout en l’embrassant légèrement sur sa joue droite.

A. Johnson sourit et dit : « Huit mois pour vous. »

« Nous allons vous faire élire à la Maison-Blanche et je vous verrai en février », ajoute-t-elle.

Alva Johnson, qui a cherché un emploi à la Maison-Blanche après l’élection de Donald Trump, a confirmé lors d’une déposition lundi que l’incident sur vidéo est celui qu’elle a décrit dans son procès.

La vidéo démontre pourtant que Alva Johnson n’a pas été attaquée et ne se sentait pas menacée par Donald Trump, a déclaré Me Harder.

« Si la plaignante avait été attaquée, comme elle l’allègue, on s’attendrait à une réponse bien différente que de lui dire qu’elle l’aidera à se faire élire président des États-Unis », a déclaré Me Harder. « C’est la réponse d’une personne qui est émue de façon positive par l’appréciation et la reconnaissance de son candidat pour son dévouement au service de sa campagne. »

L’avocat de Alva Johnson a contesté l’affirmation de Me Harder selon laquelle la vidéo disculpe le président Trump.

« Nous sommes heureux d’avoir enfin la preuve de ce que Mme Johnson a allégué dans ce procès », a déclaré Hassan Zavareei, un avocat de Alva Johnson, à Politico. « C’est exactement ce que Mme Johnson a dit. »

Il a déclaré qu’à part « quelques petites différences », la vidéo est « fondamentalement identique » à ce que Alva Johnson a décrit dans sa déposition. Il a reconnu que l’échange avec Donald Trump n’avait « pas l’air dramatique », mais a ajouté : « Cela ne veut pas dire que ce n’était pas une accusation sérieuse. »

« C’est une accusation parce qu’elle ne voulait pas que ça arrive », a dit Hassan Zavareei. « Ce n’est pas une chose appropriée à faire à une autre personne. »

Cet article est d’abord paru dans le Daily Caller News Foundation

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