Vendée Globe: Un petit détour pour aller encore plus vite

Par Epoch Times avec AFP
9 novembre 2020 15:00 Mis à jour: 9 novembre 2020 15:08

Stars de cette neuvième édition du Vendée Globe, les bateaux +volants+ ne sont pas en tête des classements lundi. Mais rien d’anormal: ils se sont éloignés de la route directe pour aller vers le nord-ouest, là où le vent les attend pour filer plein sud.

Après une première nuit passée en mer lors de laquelle les 33 skippers de la course autour du monde en solitaire et sans escale ont dû s’affairer aux manœuvres et digérer ce moment fort de séparation avec la terre, c’est le doyen Jean Le Cam (Yes We Cam!) qui menait la flotte au petit matin.

Quelques heures plus tard, le marin de 61 ans qui en est à son 5e Vendée Globe, se faisait doubler par Damien Seguin(Groupe Apicil), premier marin handisport à participer au Vendée Globe.

Ils barrent des bateaux d’une douzaine d’années d’âge et suivent une route plutôt directe vers le sud mais où le vent a faibli.

Bateaux dernière génération s’écartent

Et comme la route la plus rapide n’est pas la plus courte, les skippers des bateaux dernière génération ont pris l’option de s’écarter, direction nord-ouest pour aller accrocher des vents à la mesure de leurs engins, capables de « voler » grâce à leurs foils (grands appendices latéraux qui élèvent presqu’entièrement la coque au dessus de l’eau).

Charlie Dalin (Apivia), à bord de l’un de ces monocoques, a raconté lundi matin lors d’une vacation avec le PC course, qu’à un moment dans la nuit, « il y a eu une zone de molle » (absence de vent, ndlr).

« Je ne l’ai pas super bien gérée, je crois qu’il y avait plus de vent au Nord. Charal (Jérémie Beyou) et Corum l’Epargne (Nicolas Troussel) ont pris un peu d’avance », a souligné Dalin, content de naviguer à nouveau après « ce confinement ».

Beyou et Troussel font aussi partie des grands favoris de ce Vendée Globe, tout comme le Gallois Alex Thomson, qui a indiqué lundi matin dans une vidéo avoir passé une « nuit compliquée » avec des petits soucis de voile, qui le tient un peu à l’écart du groupe des « foilers ».

Thomas Ruyant (LinkedOut), autre favori, a lui aussi connu des petits soucis de voile, qui lui ont fait perdre une quinzaine de milles nautiques (environ 28 km).

Pour Fabrice Amedeo (New Rest – Art & Fenêtres), à bord d’un bateau de plus ancienne génération, c’est un retour au port des Sables d’Olonne que lui a valu un souci technique, quelques heures après avoir pris le départ.

Le marin est rentré durant la nuit dernière en raison d’une fissure en haut du mât. Son équipe répare pour qu’il puisse reprendre la course mardi. Selon le règlement, un skipper qui revient aux Sables d’Olonne pour réparer peut repartir en course.

La journée de lundi s’annonce assez calme pour les 32 autres navigateurs avant une nuit de mardi à mercredi qui pourrait faire des dégâts, avec des rafales de vents et des creux importants.

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