Virus: l’UE propose une réouverture « progressive » de ses frontières en juillet
Le Brésil du président Jair Bolsonaro a menacé vendredi de quitter l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en dépit d'une situation sanitaire qui ne cesse de s'aggraver, à l'opposé de l'Europe et des Etats-Unis où l'épidémie semble enfin marquer le pas.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'exprime lors d'une session plénière du Parlement européen à Bruxelles le 27 mai 2020, au milieu de la crise liée à la pandémie Covid-19.
Photo: : KENZO TRIBOUILLARD/AFP via Getty Images
La Commission européenne a proposé mercredi une réouverture « progressive » des frontières extérieures de l’UE à partir du 1er juillet, alors que le déconfinement se poursuit en Europe.
En Europe, où les nouvelles hospitalisations et les chiffres des décès sont en chute libre, la Commission européenne va publier dans la semaine ses propositions pour une levée « progressive et partielle » des restrictions de voyages aux frontières extérieures de l’UE à partir du 1er juillet.
Il s’agirait de lever les restrictions avec certains pays tiers en prenant en compte « un certain nombre de principes et de critères » et en se basant sur une « approche commune » entre Etats membres, a annoncé mercredi le vice-président Josep Borrell.
Il s’agit qu’un avis de l’exécutif européen
L’exécutif européen ne peut émettre qu’un avis, la décision finale appartient à chaque Etat membre.
Alors que l’assouplissement des restrictions est à l’ordre du jour à travers le monde, plusieurs dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, ont demandé mardi à l’UE que soient étudiés les moyens de mieux se préparer à la prochaine pandémie, estimant que l’UE n’avait pas été à la hauteur.
Les questions sur le niveau de préparation
La réponse chaotique face au coronavirus, qui a officiellement fait plus de 184.000 morts dans l’UE, a « soulevé des questions » sur le niveau de préparation, singulièrement alors qu’il est question d’une deuxième vague de la pandémie, analysent-ils dans une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.










