Le zouave sort lentement les pieds de l’eau

6 juin 2016 12:50 Mis à jour: 6 juin 2016 12:50

À deux heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, le niveau de la Seine a atteint 6,10 mètres à la station de Paris Austerlitz selon Vigicrues, un organisme d’alerte météorologique. Dans la journée, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé devoir déplorer 4 décès et 24 blessés. C’est lors de sa visite à la cellule de crise au ministère de l’Intérieur qu’il a également précisé que 20 000 évacuations ont eu lieu dont 17 500 en Île-de-France.

D’après les experts, il faudra plusieurs jours voire semaines, avant que le niveau du fleuve retourne à la normale. Les services de la ville qualifient le pic de samedi de « plateau » et maintiennent une mobilisation pour la suite des évènements. En effet, les sous-sols gorgés d’eau pourraient encore voir une remontée des nappes phréatiques. Selon Anne Hidalgo, « on est plutôt maintenant dans cette phase de plateau avant la décrue, qui va prendre un certain temps. Tous nous disent que c’est très lent ».

Ce mercredi le conseil des ministres doit se prononcer sur la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Selon la promesse du président de la République, cet état sera reconnu, pour faciliter les démarches d’assurances pour les sinistrés, bien que cela prenne toujours de plusieurs semaines à plusieurs mois. Selon le président de l’Association française de l’assurance, les dommages s’élèveraient à 600 millions d’euros.

Outre les évacuations, le blocage des voies rapides sur les berges dans Paris a causé de nombreux désagréments. Plusieurs musées, notamment ceux du Louvre et d’Orsay, ont été fermés depuis jeudi dernier, ainsi que le Grand Palais et deux sites de la Bibliothèque nationale de France.

Les transports en commun ont aussi connu des fermetures importantes. Les stations de métro Saint-Michel et Cluny-la-Sorbonne ont été fermées, trois lignes du Transilien également, dont la ligne du RER C Paris intramuros, victime d’inondations. Pour autant, le retour en service des lignes fermées devra attendre, car la SNCF doit vérifier toutes les installations électriques avant le retour des usagers.

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