Un conseiller régional RN propose de former les enfants au tir «face aux menaces islamistes»

Photo: BRENDAN SMIALOWSKI/AFP via Getty Images
Dans un post Facebook publié le 26 janvier dernier et retiré depuis, Christophe Marécaux, candidat pour la ville de Guînes (Pas-de-Calais) et conseiller régional Rassemblement National dans les Hauts-de-France, a récemment suggéré de former les enfants au tir, «pour faire face aux menaces islamistes».
« L’instruction de nos enfants au tir, face aux menaces islamistes présentes et futures, n’est-elle pas une nécessité? », peut-on lire dans un message – effacé depuis – du 26 janvier publié sur le compte de la liste aux élections municipales « Rassemblement pour Guines », menée par Christophe Marécaux, qui brigue cette petite ville du Pas-de-Calais de 5.700 habitants. Ce message avait été publié après une visite du candidat dans un club de tir local.
Rappel à l’ordre du Rassemblement national
Le Rassemblement national a annoncé lundi la convocation, devant sa commission des conflits, d’un candidat RN aux élections municipales et conseiller régional des Hauts-de-France pour des propos jugés « inadmissibles » dans lesquels l’élu évoquait la possibilité de former les « enfants au tir face aux menaces islamistes ».
Dans un tweet, le porte-parole du RN et député du Nord Sébastien Chenu a annoncé que « conformément aux statuts de notre mouvement le conseiller régional candidat à Guines sera convoqué en commission des conflits suite à ses propos inadmissibles ».
Le délégué du RN aux études Jean Messiha a refusé de se prononcer sur CNews sur l’exclusion ou pas de cet élu. Au sujet de la proposition de l’élu, il a dit que « pour l’instant ce n’est pas notre position du tout ». « Sur les enfants (M. Marécaux) a dit n’importe quoi, mais sur le débat en général on a le droit de se poser des questions ».
L’élu persiste et signe mais se défend de vouloir armer les enfants
Joint par France 3 Hauts de France, le candidat RN persiste et signe : «L’État n’assure plus ses missions régaliennes, nous ne sommes plus en sécurité», dit-il. «On ne va pas se laisser faire égorger comme des cochons». Le candidat, insiste-t-il, voulant avant tout «poser la question et lancer un débat», se défendant de vouloir armer les enfants.
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